L'Europe latine Quelle langue pour quelle culture?

Quelques pistes bibliographiques :

Pascale BOURGAIN, Le latin médiéval, Turnhout, Brepols, 2005 (L’Atelier du médiéviste, 10). Emmanuel BURY (éd.), Tous vos gens a latin. Le latin, langue savante, langue mondaine

(XIVe-XVIIe siècles), Genève, Droz, 2005.
Josef IJSEWIJN, Companion to Neo-latin Studies, t. 1, Louvain, Leuven University Press,

1990 (Supplementa Humanistica Lovaniensia, V).
Josef IJSEWIJN & Dirck Sacré, Companion to Neo-latin Studies, t. 2, Louvain, Leuven

University Press, 1998 (Supplementa Humanistica Lovaniensia, XIV).
Wilfried STROH, Le latin est mort, vive le latin ! Petite histoire d’une grande langue, Paris,

Les Belles Lettres, 2008.
Françoise WAQUET, Le latin ou l’empire d’un signe, XVIe-XXe siècle, Paris, Albin Michel,

1998 (L’évolution de l’humanité).

Introduction

Si le latin est d’abord la langue de l’Vrbs et de la civilisation romaine antique, il a également joué un rôle prépondérant en Europe comme langue de culture et de communication tout au long du Moyen Âge et de l’époque moderne. On peut d’ailleurs considérer que la civilisation européenne est en grande partie latine, tant par ses références historiques et littéraires, que par sa longue utilisation du latin comme instrument de communication et de savoir, avec ce que cela suppose de culture commune.

Historiquement, il convient d’opérer une distinction entre le latin « classique » -celui qu’enseigne les grammaires -, qui fut utilisé comme langue parlée (langue maternelle ou langue administrative dans les provinces) par toutes les couches sociales du monde romain antique (latin soutenu, familier ou vulgaire), tout au long des treize siècles de son histoire (latin archaïque, classique, impérial et tardif), et le latin médiéval et humaniste, employé par les clercs et les lettrés de l’Europe médiévale et moderne comme langue savante (diglossie culturelle). C’est bien sûr la chute de Rome qui entraîna, à partir du cinquième siècle de notre ère, la fin progressive de l’utilisation du latin comme langue vivante, au profit de nouvelles langues vernaculaires dont certaines sont directement issues du latin : linguæ rusticæ qui donneront plus tard l’italien, le français ou l’espagnol par exemple. Le célèbre Serment de Strasbourg (842) est la première attestation écrite de cette nouvelle réalité linguistique, texte qui nous donne à lire la formule du serment d’alliance entre les petit-fils de Charlemagne, Charles le Chauve et Louis le Germanique, contre leur frère aîné Lothaire, d’abord en latin, puis en roman et en francique. Le fait que les deux chefs s’adressent aux soldats de l’autre camp dans leur langue révèle l’hétérogénéité des deux royaumes, le clivage linguistique et politique des deux grands blocs (France/Germanie) étant toutefois dépassé par la formule latine commune, transmise jusqu’à nous par Nithard, historien et homme de lettres du Xe siècle, qui écrit bien sûr en latin !

Toutefois, d’un point de vue grammatical, le latin du Moyen Âge ou de la Renaissance n’est pas très différent, à quelques habitudes près, de celui de l’Antiquité ; c’est plutôt son univers de référence qui a changé (triomphe du christianisme), son lexique qui s’est adapté (nouvelles réalités sociales, politiques ou culturelles) et sa structure linguistique qui a parfois subi l’influence des langues vernaculaires qui existent désormais en concurrence avec lui. Devenu une langue savante, le latin est donc désormais une langue apprise à l’école, qui est de fait la langue commune de la lecture et de l’écriture (grammatica), et qui sert d’outil de communication à travers toute la chrétienté occidentale. En tant que langue d’école, elle dépend des textes auxquels elle se réfère : le Moyen Âge privilégiant, à côté de Virgile, Horace et Ovide, les grands auteurs chrétiens (comme Lactance, saint Jérôme ou saint Augustin), la Renaissance opérant pour sa part un retour à Cicéron et aux grands écrivains de la République et de l’Empire, sans pour autant renier ses racines chrétiennes. D’autre part, alors qu’on peut dire que le Moyen Âge (Ve-XVe siècles) prolonge l’Antiquité en s’en éloignant progressivement dans ses différentes phases de restructuration territoriale et de construction idéologique, la Renaissance (XIVe-XVIe siècles) et l’époque moderne (XVIIe- XVIIIe siècles) ont voulu replonger dans ce passé idéal, glorieux et mythique, puisant dans la lecture des textes antiques une certaine vision du monde et de l’homme leur permettant d’appréhender la révolution culturelle (grandes découvertes, imprimerie), religieuse (avènement du protestantisme) et sociale (urbanisation, émergence de la bourgeoisie, accès d’un plus grand nombre de gens au savoir) à laquelle elles étaient confrontées.

Le Moyen Âge latin

L’éclatement de l’Empire romain d’Occident, symboliquement achevé en 476 quand Odoacre, le chef Hérule, détrôna le dernier empereur romain Romulus Augustule et renvoya les insignes impériaux à Byzance, entraîna l’éclatement de la culture latine traditionnelle et la généralisation de l’usage du latin « chrétien » (langue populaire, peu classique, aux fortes influences grecques et hébraïques et aux néologismes nombreux). Désormais, c’est l’Église qui assume une fonction unificatrice et culturelle à travers l’évangélisation (qui contribua à latiniser les provinces et les campagnes, dans des régions qui parfois n’avaient jamais fait partie de l’empire romain), et la promotion de nouveaux textes de référence : les différentes traductions latines de la Bible (vetus latina ou vieille latines, Vulgate de saint Jérôme), les textes liturgiques (Psautier, lectio divina), les ouvrages patristiques latins (Ambroise, Augustin, Jérôme, Grégoire le Grand,...), les vies de saints (hagiographie), et le nouveau canon poétique composé de Juvencus, Prudence, Sédulius et Arator. Dans la logique de cette évolution, ce sont alors les clercs qui transmirent la culture latine, le nouvel orator étant désormais l’évêque, prédicateur à la parole puissante, écoutée par les grands comme les humbles et dont le latin doit être accessible à tous.

Linguistiquement, la caractéristique principal du latin médiéval est sa grande disparité suivant le lieu et l’époque où il est utilisé, les mutations de culture et de pratiques régionales variant au fil des siècles. Si l’on compare le latin de Grégoire de Tours (539-594), historien des Francs, avec celui de son contemporain Grégoire le Grand (540-604), patricien romain, préfet de la Ville, moine, diacre et puis pape, on peut saisir l’inégalité de l’évolution suivant les régions, la diversité des goûts dans une même zone géographique étant attestée de manière plus frappante encore par la comparaison entre les écrits de Boèce (480-525), fin lettré, helléniste et philosophe le plus distingué de son époque, et la Règle de saint Benoît (480-547) rédigée pour sa part dans une langue extrêmement simple et destinée à pouvoir être lue par tous. Le processus d’évolution s’amplifia au cours des VIIe et VIIIe siècles, les clercs usant désormais d’une langue latine de plus en plus artificielle, mêlant tournures fautives, hyper- corrections et vulgarismes empruntés à la langue vernaculaire, au point de ne plus être capables de lire et de recopier la Bible sans l’altérer, confondant les mots (vite et vidi, si et sed) ou les formes grammaticales (habetis – habites). Devant cette situation, Charlemagne (742-814) opéra une réforme linguistique qui passa par une refonte du système scolaire et un retour à un état commun de la langue latine grâce à l’étude des grands auteurs du passé et à l’uniformisation de la prononciation (Renaissance carolingienne).

Cette réforme, soutenue essentiellement par les grands monastères de l’empire carolingien et par la volonté des clercs, Alcuin (730-804) en tête, aboutit à une distinction désormais très nette entre le latin, unique langue internationale du savoir et du pouvoir, et les langues vernaculaires utilisées au quotidien. Mais cette répartition des fonctions n’empêcha toutefois pas le latin de rester une langue originale et souple, capable d’inventions lexicales et d’adaptation aux besoins de son temps, grâce en particulier à sa perméabilité aux langues étrangères (grec, hébreu, gaulois, germanique etc...). Langue de l’école (Arts libéraux), le latin fut aussi un excellent moyen d’expression dans lequel furent composées des centaines d’œuvres illustrant tous les genres littéraires : la littérature politico-juridique (Adalbéron de Laon [m. 1031], Jean de Salisbury [1115-1180], Pierre de Blois [m. 1212]...), l’histoire (Grégoire de Tours [539-594], Bède le Vénérable [672-735], Paul Diacre [720-787], Eginhard [775-840], Orderic Vital [1075-1143], Guillaume de Malmesbury [1090-1143], Salimbene de Adam [1221-1288], ...), l’hagiographie (Odon de Cluny [m. 942], Jacques de Voragine [m. 1298]...), l’autobiographie (Ratier de Véronne [887-974], Guibert de Nogent [m. 1124], Pierre Abélard [1079-1142]...), la prédication (Césaire d’Arles [m. 543], Bernard de Clairvaux [1090-1153]...), la poésie lyrique (Venance Fortunat (m. début du VIIe siècle], Paulin d’Aquilée [750-802], Théodulfe d’Orléans [m. 821], Marbode de Rennes [1035-1123], Baudri de Bourgueil [1060-1130], Hildebert de Lavardin [1056-1133], l’Archipoète [m. 1170], Thomas de Celano [m. 1250]...), l’épopée (Corippe [500-568], Ermode le Noir [m. 843], Donizio de Canossa [m. 1136], Gauthier de Châtillon [m. 1023],...), le théâtre (Jean Diacre [825-880], Hrosvita de Gandersheim [935-973], Vital de Blois [XIIe siècle], et bien d’autres encore. Par ailleurs, le latin, langue du savoir (Isidore de Séville [560-636]) devint au XIIe siècle et pour longtemps la langue de l’université outil idéal et rigoureux de l’élaboration de la pensée (latin scolastique : Thomas d’Aquin [1224-1274], Guillaume d’Ockham [1285-1347]), sans cesser bien sûr d’être la langue de l’Église et de ses plus éminents penseurs et théologiens (Raban Maur [780-856], Pierre Damien [1007-1072], Anselme de Cantorbéry [1033-1109], Bonaventure [1217-1274],...).

À la fin du Moyen Âge le latin entra en concurrence de plus en plus directe avec les langues vernaculaires, qui ont pris désormais leur place dans la littérature et l’administration. Avec l’urbanisation croissante de l’Europe médiévale, la culture se propagea au même rythme que la laïcisation de l’école, et l’usage d’un latin de plus en plus technique est presque uniquement réservé désormais à l’Église et à l’Université. En réaction à cette fermeture, une certaine élite intellectuelle, d’abord en Italie (XIVe-XVe siècles), puis dans le Nord de l’Europe (XVe-XVIe siècles), eut à cœur de rendre à la langue latine ses lettres de noblesse en recherchant dans les textes de l’Antiquité de nouveaux modèles littéraires et une langue plus correcte dans sa forme, et plus classique dans son expression : après la restauration carolingienne et l’éclat littéraire et intellectuel du XIIe siècle, ce mouvement de retour aux sources antiques est connu sous le nom de Renaissance. C’est aussi à partir de cette époque, que le latin, considéré comme une langue noble et sérieuse, fut de plus en plus souvent réservé à certains usages particuliers ainsi que l’atteste par exemple l’œuvre d’un Pétrarque (1304-1374) ou d’un Boccace (1313-1375), qui rédigent leurs travaux d’érudition ou de morale en latin, et le reste en langue vulgaire (volgare).

L’Europe des Humanistes

Assez éloignée de la conception un peu simpliste du XIXe siècle, qui voyait dans l’humaniste une sorte de philosophe à la morale vaguement philanthropique qui aurait préféré l’étude de l’homme à celui des sciences religieuses, le terme italien d’umanista désigne d’abord le professeur qui enseigne les langues classiques et qui s’intéresse à la question de la transmission des textes (manuscrits, édition, commentaires...), question centrale pour une civilisation dont la religion tourne autour du Livre et dans laquelle les textes jouent un rôle si important. Par extension, le terme désigne celui qui pratique les studia humanitatis, c’est-à- dire l’ensemble des disciplines qui permet de rendre compte du savoir humain dans sa globalité, afin de combiner harmonieusement la science et l’action. Chasseurs de manuscrits, découvreurs de textes, éditeurs, interprètes et fondateurs de bibliothèque, les humanistes ont donc joué un rôle considérable dans le transfert de la culture occidentale, dans un mouvement qui touche aussi l’architecture et la peinture.

Chronologiquement, c’est au début du XIVe siècle, qu’à Padoue et à Vicenza on voit des juristes s’intéresser à des textes classiques récemment redécouverts (comme, par exemple les tragédies de Sénèque) et annoncer par leur démarche intellectuelle et leurs écrits quelque chose de nouveau. Mais le véritable père de l’humanisme fut Pétrarque (1304-1374), philologue et philosophe, historien et diplomate, qui fut adulé dans toute l’Europe et considéré comme le premier « homme moderne ». Lui-même se comparait au dieu Janus, regardant à la fois « devant et derrière », rejetant par admiration de l’Antiquité le Moyen Âge qu’il décrivait comme une période sombre, intercalée entre deux âges heureux . Il reprochait en particulier aux siècles précédents d’avoir rejeté l’éloquence et d’honorer une philosophie sans voix au bégaiement confus (la scolastique). Désormais il fallait prendre comme modèle culturel Cicéron dont la langue simple et belle était au service d’une pensée utile et pratique ! Par ce choix, se trouvait résolu le dilemme de saint Jérôme (m. 420) qui, en rêve, s’était vu accusé d’être cicéronien (ciceronianus) avant d’être chrétien (christianus). Pétrarque affirmait au contraire que c’est parce qu’il était chrétien de conviction qu’il voulait être cicéronien de langue, afin de restaurer les studia humanitatis pour mieux les mettre au service de la foi.

À la suite de Pétrarque, l’Italie puis le reste de l’Europe vont voir s’épanouir plusieurs générations d’humanistes comme Boccace (1313-1375), Lorenzo Valla (1407-1457), Le Pogge (1380-1459), Guillaume Budé (1468-1540), Étienne Dolet (1509-1546), Scaliger (1540-1609), Thomas More (1478-1535), et surtout Érasme (1466-1536), surnommé le « prince des Humanistes », dont la liberté de pensée et de parole semble à son tour annoncer les philosophes des Lumières. Tous ont le même idéal et partagent des valeurs communes, les moyens pour y parvenir pouvant quelque peu varier, ainsi que le montre par excellence la question du rapport à la langue latine et à ses modèles antiques (querelle du cicéronianisme), ce que résume très bien Lorenzo Valla : « Grande est donc l’aura de la langue latine, grand est en vérité son ascendant : nous avons perdu Rome, nous avons perdu l’empire, (...) mais l’Empire romain est là où la langue latine règne ! ».

A la fin du XVIe siècle la Ratio studiorum des Jésuites élabora de manière détaillée une méthode d’enseignement si bien pensée qu’elle demeura en vigueur, avec des adaptations, pendant plusieurs siècles. Ainsi presque partout dans le monde on suivait les mêmes classes de latin, en partant de la grammaire latine d’Alvarès, et en se concentrant sur l’apprentissage de l’eloquentia, c’est à dire de la maîtrise du latin à l’écrit comme à l’oral. Après trois ans de grammaire (grammatica), on rentrait en humanités (humanitas) suivie d’une année de poésie (poetica), puis de rhétorique (rhetorica). Dans les pays catholiques comme chez les protestants, les cours étaient donnés en latin et les élèves utilisant le latin entre eux. On lisait par ailleurs les mêmes auteurs, suivant un canon qui ne varia guère avant la fin du XXe siècle (Tite-Live, Tacite, Virgile, Horace, Ovide, Cicéron, Sénèque ... ), donnant aux élites cultivées une réelle culture commune, très classique mais aussi expurgée de toute allusion sexuelle (ad usum Delphini).

Conclusion

Si donc l’Europe occidentale est profondément latine dans sa culture, ce n’est pas seulement à cause de ses racines antiques et au rôle fondateur de Rome, caput mundi, dans la construction géopolitique du continent, mais c’est aussi, et peut-être surtout, par la fidélité à cette culture latine qui fut à la fois le véhicule d’une foi et l’affirmation d’une certaine vision de l’homme. Et même si le grand bouleversement des années 1960, avec l’aggiornamento de l’Église et la volonté de démocratisation de l’enseignement, semble avoir marqué la fin d’un monopole pluriséculaire, le latin quittant à la fois les autels et la plupart des salles de classe, l’Occident conserva tout au long de son histoire le souvenir de ces Romains qui nous ont transmis à travers leur langue, tout un héritage culturel. Ils sont à l’origine de notre droit et de beaucoup de nos institutions, et c’est eux aussi qui nous ont transmis l’héritage grec en modelant pour longtemps la religion chrétienne. Rome est la Ville Éternelle, matrice d’une culture toujours recommencée qui n’a cessé d’irriguer l’imaginaire occidental : Charlemagne se fit couronner à Rome en 800 empereur des Romains, les cités italiennes du Moyen Âge s’édifièrent sur le modèle antique, la jeune République française s’inspira des anciennes démocraties grecques et romaines, Napoléon rétablit le consulat en 1799 et se couronna empereur en 1804, et aujourd’hui encore les Américains ont leur Capitole, et le pape porte fièrement le titre latin de pontifex maximus, pontife suprême, degré le plus élevé de l’antique hiérarchie sacerdotale romaine. Le latin, pour sa part, a été parlé et utilisé sans discontinuer pendant plus de vingt siècles, en donnant des œuvres littéraires majeures, la langue de Cicéron servant d’instrument de communication à des penseurs aussi importants qu’Augustin, Boèce, Anselme, Abélard, Thomas d’Aquin, Pétrarque, Érasme, Thomas More, Bacon, Descartes, Spinoza... C’est encore en latin qu’une très grande partie des documents médiévaux et modernes nous a été transmise et en latin que Baudelaire et Rimbaud composèrent quelques vers fameux par exemple. De nos jours, il existe des groupes de discussion en latin, des sites internet qui lui sont entièrement dévolus, c’est dans cette langue que les botanistes classent les plantes, dans cette langue que la Radio finlandaise émet chaque semaine un bulletin de nouvelles (Nuntii Latini). C’est elle encore qui inspire souvent publicitaires et grands communicateurs d’aujourd’hui, et si Fiat, Volvo ou Astra sont par exemple autant de mots latins, ce n’est pas tout à fait un hasard. On peut donc dire que si le latin fut la langue maternelle du monde romain antique, il fut d’une certaine manière la « langue paternelle » de la civilisation occidentale, à laquelle il a servi longtemps d’instrument de culture et de communication.

Mots clés : Humanitas — Rhetorica — Grammatica — Eloquentia — Hagiographia — Poetica — Artes liberales — Linguae rusticae — Ratio studiorum

Quelques pistes bibliographiques :

Pascale BOURGAIN, Le latin médiéval, Turnhout, Brepols, 2005 (L’Atelier du médiéviste, 10). Emmanuel BURY (éd.), Tous vos gens a latin. Le latin, langue savante, langue mondaine

(XIVe-XVIIe siècles), Genève, Droz, 2005.
Josef IJSEWIJN, Companion to Neo-latin Studies, t. 1, Louvain, Leuven University Press,

1990 (Supplementa Humanistica Lovaniensia, V).
Josef IJSEWIJN & Dirck Sacré, Companion to Neo-latin Studies, t. 2, Louvain, Leuven

University Press, 1998 (Supplementa Humanistica Lovaniensia, XIV).
Wilfried STROH, Le latin est mort, vive le latin ! Petite histoire d’une grande langue, Paris,

Les Belles Lettres, 2008.
Françoise WAQUET, Le latin ou l’empire d’un signe, XVIe-XXe siècle, Paris, Albin Michel,

1998 (L’évolution de l’humanité).

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