Petite chronologie de l’Histoire grecque - II

  • L’histoire grecque peut se diviser en cinq grandes époques qui ont vu apparaître plusieurs civilisations successives :
    • Les civilisations cycladique, minoenne et ionienne : de 2200 à 1600
    • La civilisation helladique constituée des civilisations mycénienne et dorienne : de 1600 à 800
    • L’époque archaïque : de 800 à 500
    • L’époque classique : de 500 à 323
    • L’époque hellénistique : de 323 à 31

Bien sûr, ces grandes dates sont approximatives dans la mesure où elles couvrent des périodes très amples et où les témoignages les plus anciens sont peu nombreux. Cette fiche ne concerne que les trois premières grandes époques. Il faudra se référer à une deuxième fiche pour les époques classique et hellénistique.

  • Les deux bornes de la chronologie grecque sont marquées par :
    • Le passage de la Préhistoire (Néolithique), au VIIè millénaire avant J.-C. – moment où les populations commencent à se sédentariser – à l’Histoire, au IIIè millénaire avant J.-C., où se développe la métallurgie du bronze.
    • La conquête de la Grèce par l’Empire romain à partir de 146 avant J.-C. et plus particulièrement à partir de 31 avant J.-C., sous le règne d’Octave, le futur empereur Auguste.
  • Le mot « histoire » est issu du Grec ἱστορία (historia) et signifie « recherche, information », « résultat d'une information, connaissance », d’où « récit ». L’Histoire est donc une véritable enquête, au sens scientifique, dont l’objectif doit être la vérité. Il est cependant utile de préciser que la notion d’Histoire a énormément évolué depuis l’Antiquité puisque les auteurs que nous avons cités s’appuient tous, plus ou moins, sur des anecdotes, des faits rapportés pour présenter leur vision, souvent subjective, de l’Histoire. Dresser une chronologie de l’Histoire grecque revient donc à croiser les sources, en s’appuyant tout particulièrement sur l’archéologie, pour s’approcher au plus près de la réalité historique.
  • Le mot « grec » est emprunté vers 1165 au Latin classique Graecus (grec), lui-même issu du Grec γραικός (graïkos). Ce terme est cependant très rare dans la littérature grecque où le mot courant est Ἕλληνες (Hellènes), issu lui-même du nom propre Ἕλλην (Hellène), fils de Deucalion, considéré comme le père des Hellènes. C’est sans doute un mot étranger (peut-être illyrien) passé très tôt en Latin par l’intermédiaire de l’Étrusque. Le terme « grec » renvoie donc à une vision « latine » du peuple hellène. De plus, le peuple grec est composé d’une mosaïque d’autres peuples ; c’est donc un mot à manier avec précaution.
  • Les sources que nous possédons pour retracer l’Histoire grecque sont multiples mais certaines sont à relativiser :
    • Les textes des « historiens » (notion qui a évolué, comme nous l’avons mentionné) grecs tels que ceux d’Hérodote (v. 484-425 avant J.-C.), Thucydide (v. 465-v.395 avant J.-C.), Xénophon (v. 430-v.355 av. JC), Polybe (v. 200-v.120 avant J.-C.), Diodore de Sicile (v. 90-v.20 avant J.-C.), Plutarque (v. 45-125 après J.-C.), pour ne citer que les plus connus. En recoupant leurs témoignages, nous pouvons approcher la vérité historique.
    • Les fouilles archéologiques qui sont les témoignages les plus précieux car les plus fiables.
Frise chronologique - 2

III. L'époque classique ou l'apogée de la civilisation grecque : de 500 à 323 avant J.-C.

Les Vè et IVè siècles sont considérés comme les périodes les plus brillantes de la civilisation grecque, et en particulier d’Athènes. Mais ils sont en même temps le moment d’affrontements souvent sanglants entre les cités, comme le montrent les guerres médiques et la guerre du Péloponnèse. Au IVè siècle, l’influence politique d’Athènes décline, tandis que s’affrontent les cités désireuses de s’imposer, jusqu’au moment où les rois de Macédoine, Philippe et Alexandre, imposent leur autorité.

De 507 à 501 avant J.-C., les réformes de Clisthène, permettent à Athènes de devenir une démocratie, la première du monde antique

En 498 avant J.-C., certaines cités grecques d'Asie Mineure (l’Ionie notamment) se révoltent contre la Perse qui domine cette région.

De 490 à 479 avant J.-C., se déroulent les Guerres médiques. Darius, le roi des Perses, voulant punir Athènes de l’aide qu’elle avait apportée aux villes grecques d’Asie Mineure révoltées contre sa tutelle, envoie sa flotte débarquer en Attique, à Marathon, en 490, où les Athéniens, aidés de la petite cité de Platées, remportent une éclatante victoire. Dix ans plus tard, Xerxès, fils de Darius, tente à son tour d’envahir la Grèce. Cette fois, le roi accompagne lui-même son immense armée qui contourne la Mer Egée par le Nord. Il traverse l’Hellespont sur un pont de bateaux, traverse la Thrace et la Macédoine, franchit le détroit des Thermopyles où trois-cents spartiates tentent de lui barrer le passage et entre dans Athènes dont il brûle les temples. Les Athéniens et les Spartiates livrent une grande bataille navale à Salamine en 480 contre la flotte de Xerxès ; les navires perses, trop nombreux pour manœuvrer dans une rade étroite, subissent une défaite écrasante. Xerxès repart en Perse, laissant la direction des opérations à son général Mardonios, qui subit une dernière défaite à Platées en 479. En 478, Athènes devient la plus puissante cité du monde grec.

De 479 à 431 avant J.-C., c’est l’entre-deux guerres. L’accord contre l’ennemi extérieur, les Perses, ne dure pas : on assiste à une série d’affrontements entre Sparte et Athènes. Pour empêcher une nouvelle invasion perse, Athènes crée en 477 avant J.-C. une alliance maritime de plusieurs cités, la Ligue de Délos qui réunit autour d’elle les principales îles. Le trésor commun, d’abord déposé dans l’île de Délos, est transféré sur l’Acropole d’Athènes par Périclès, qui l’utilise pour embellir la cité, en construisant notamment, de 447 à 432, le Parthénon. On appelle cette période le « siècle de Périclès » ou « siècle d’or » : réélu stratège régulièrement pendant presque vingt ans, Périclès dirige sans opposition réelle la politique intérieure et extérieure d’Athènes et assure le prestige de la cité. C’est la prospérité générale dans le monde grec et l’apogée de la civilisation classique.

De 431 à 404 avant J.-C., c’est la guerre du Péloponnèse entre deux coalitions : l'une est menée par Sparte et l'autre par Athènes. Périclès meurt en 429, dès le début de la guerre, qui se déroule en trois temps :

  • Athènes est d’abord assiégée par les Spartiates et ravagée par la « peste », vraisemblablement une épidémie mal identifiée.
  • Après dix ans de guerre, Sparte et Athènes signent la paix de Nicias en 421. Mai cette paix n’est pas vraiment respectée. Le jeune stratège Alcibiade pousse Athènes à se lancer, de 415 à 413, dans l’expédition de Sicile, contre les alliés syracusains de Sparte. Cette lutte tourne mal : les Athéniens sont finalement vaincus et faits prisonniers, leur flotte est détruite, leur puissance abattue.
  • Les hostilités reprennent alors en Grèce. Les Athéniens résistent jusqu’en 404 où, assiégés et affamés par les Spartiates, ils finissent par se rendre et acceptent en 404 un régime oligarchique, la tyrannie des Trente, qui sera renversée un plus tard, à cause de sa cruauté. Ainsi, en 403, la démocratie est rétablie à Athènes.

Le IVè siècle voit se succéder des luttes permanentes pour l’hégémonie en Grèce : Sparte, Athènes, Thèbes tentent successivement de s’imposer pour dominer le monde grec. Les cités grecques sont globalement affaiblies. En 399, à Athènes, se succèdent le procès et la mort de Socrate. En 387, à Athènes toujours, Platon fonde l’Académie, où enseignera ensuite Aristote.

À partir de 359, c’est le roi de Macédoine, Philippe II, et surtout son fils, Alexandre le Grand, qui vont imposer leur domination sur le reste de la Grèce. En 338 avant J.-C., Philippe de Macédoine écrase les Grecs, tardivement ressoudés, à la bataille de Chéronée. C’est le début de la domination macédonienne sur la Grèce. De 357 à 355, la « Guerre des Alliés » est une véritable lutte de libération de la part des cités participant à la Ligue de Délos contre l’impérialisme athénien. En 355, la domination d’Athènes n’a plus cours.

Dès 334, Alexandre part à la conquête de l’Asie. Fondateur de nombreuses cités, dont Alexandrie d’Égypte est la plus célèbre, Alexandre veut aussi rapprocher la civilisation grecque des civilisations orientales. Les territoires qu’il conquiert s'étendent de la Grèce à l'Inde, et de la mer Noire à l'Égypte. Sur les bords de l’Indus, son armée refuse d’aller plus loin et il revient jusqu’à Babylone où, en 323, tombé subitement malade (ou empoisonné ?), il meurt à l’âge de trente-trois ans.

IV. L'époque hellénistique ou les apports de l’Orient : de 323 à 31 avant J.-C.

Après 323, les généraux d’Alexandre ou « diadoques » (héritiers) se partagent son Empire, de 322 à 281. Sur les ruines de l'empire d'Alexandre, se bâtissent des royaumes monarchiques gréco-orientaux (Macédoine, Égypte, Pergame, Proche-Orient...). C’est l’apogée de la civilisation hellénistique. Le nombre de régions où l’on parle le grec (ἑλληνίζειν, hellênízein) augmente : ce phénomène d’hellénisation des populations et de rencontre entre les anciennes civilisations orientales, égyptienne, grecque et latine, se déroule jusqu'au IIè siècle avant J.-C. en Asie du Sud-Ouest, mais jusqu'au VIè siècle après J.-C. en Asie Mineure et en Égypte. L’éclat de grandes villes, comme Alexandrie, Antioche ou Pergame, l'importance des échanges économiques et culturels, la diffusion de la langue grecque sont les témoins d'un grand dynamisme et transforment en profondeur le visage de l'Orient antique. Il y a donc alors coexistence entre les grands royaumes dirigés par des dynasties d’origine grecque ou macédonienne (Lagides, Séleucides, Antigonides, Attalides) et les grandes cités grecques dont le rôle est loin de décliner.

À partir du IIIè siècle avant J.-C., c’est le début des rapports et des premiers conflits militaires entre Grecs et Romains. De 280 à 275, le roi grec Pyrrhus, souverain d'Épire (Albanie actuelle), part en expédition vers l’Italie. À la fin du IIIè siècle avant J.-C., la Grande Grèce, c’est-à-dire l’Italie du Sud et la Sicile, tombent sous domination romaine après un siècle d’affrontement, que ce soit avec Pyrrhus ou dans le cadre des guerres puniques contre Carthage.

Aux IIè et Ier siècles avant J.-C., Rome conquiert progressivement tout le monde grec et oriental. Rome soumet les Antigonides, surtout Antiochos II, roi de Syrie. Puis, avec la complicité de différentes cités et du royaume de Pergame qui devient romain en 133 et forme la province d’Asie en 128, elle s'assure la domination complète de la Méditerranée orientale. La Macédoine et Grèce deviennent alors de simples provinces de l’Empire romain : en 146 avant J.-C., la cité de Corinthe est pillée et détruite. La Grèce change de nom : l’Hellade devient la Grèce ; Rome impose ainsi son regard sur la civilisation grecque. Cependant, la pénétration romaine dans l’Orient hellénistique ne va pas sans résistance : il faut trois guerres aux Romains, de 88 à 63 avant J.-C., pour vaincre Mithridate VI, roi du Pont. Pompée peut alors réorganiser l’Orient sur le mode romain. À la fin de la République romaine, le monde gréco-oriental devient un territoire d’affrontement entre les grands généraux romains : se succèdent alors la bataille de Pharsale en 48 avant J.-C. où César remporte une victoire décisive sur Pompée en Thessalie ; la bataille de Philippes en 42 avant J.-C. où Octave et Marc-Antoine écrasent les assassins de César en Macédoine orientale ; la bataille d’Actium en 31 avant J.-C. qui signe la défaite de Cléopâtre VII et Marc-Antoine face aux Romains, dont Octave, le futur Auguste, est à la tête.

Si le poids de la Grèce sur le plan politique devient insignifiant, l’autorité de sa culture, en revanche, est immense. La langue grecque, la κοινῇ, koinè (langue commune) est utilisée comme langue de communication dans tout le Moyen-Orient et les jeunes Romains vont faire leurs études en Grèce. Sur le plan littéraire, la culture grecque domine encore le Bassin Méditerranéen. C’est à ce moment-là que sont produites d’innombrables copies romaines des grandes statues grecques. Le rayonnement de la culture grecque se poursuivra jusqu’au IIè siècle après J.-C., qui voit se développer la « Seconde Sophistique » avec des auteurs comme Plutarque, Lucien et les premiers romanciers grecs. Contrairement aux premiers Sophistes du Vè siècle avant J.-C., ce mouvement littéraire se préoccupe peu de politique car cette dernière est contrôlée par l’Empire romain ; son but est surtout de répondre aux besoins quotidiens et aux problèmes pratiques de la société de la civilisation gréco-romaine

 

Ce qu’en dit Thucydide :

 

Θουκυδίδης Ἀθηναῖος ξυνέγραψε τὸν πόλεμον τῶν Πελοποννησίων καὶ Ἀθηναίων, ὡς ἐπολέμησαν πρὸς ἀλλήλους, ἀρξάμενος εὐθὺς καθισταμένου καὶ ἐλπίσας μέγαν τε ἔσεσθαι καὶ ἀξιολογώτατον τῶν προγεγενημένων, τεκμαιρόμενος ὅτι ἀκμάζοντές τε ᾖσαν ἐς αὐτὸν ἀμφότεροι παρασκευῇ τῇ πάσῃ καὶ τὸ ἄλλο Ἑλληνικὸν ὁρῶν ξυνιστάμενον πρὸς ἑκατέρους, τὸ μὲν εὐθύς, τὸ δὲ καὶ διανοούμενον.  κίνησις γὰρ αὕτη μεγίστη δὴ τοῖς Ἕλλησιν ἐγένετο καὶ μέρει τινὶ τῶν βαρβάρων, ὡς δὲ εἰπεῖν καὶ ἐπὶ πλεῖστον ἀνθρώπων. τὰ γὰρ πρὸ αὐτῶν καὶ τὰ ἔτι παλαίτερα σαφῶς μὲν εὑρεῖν διὰ χρόνου πλῆθος ἀδύνατα ἦν, ἐκ δὲ τεκμηρίων ὧν ἐπὶ μακρότατον σκοποῦντί μοι πιστεῦσαι ξυμβαίνει οὐ μεγάλα νομίζω γενέσθαι οὔτε κατὰ τοὺς πολέμους οὔτε ἐς τὰ ἄλλα.

 

Thucydide l'Athénien a raconté les différentes péripéties de la guerre des Péloponnésiens et des Athéniens ; il s'est mis à l'œuvre dès le début de la guerre, car il prévoyait qu'elle serait importante et plus mémorable que les précédentes. Sa conjecture s'appuyait sur le fait que les deux peuples étaient arrivés au sommet de leur puissance. De plus il voyait le reste du monde grec, soit se ranger immédiatement aux côtés des uns et des autres, soit méditer de le faire. Ce fut l'ébranlement le plus considérable qui ait remué le peuple grec, une partie des Barbares, et pour ainsi dire presque tout le genre humain. Pour les événements antérieurs et ceux de l'époque héroïque, il était impossible, en raison du temps écoulé, de les reconstituer exactement. D'après les témoignages dignes de foi qu'on peut trouver pour la période la plus reculée, je ne les estime pas bien importants ni en ce qui concerne les guerres, ni sur les autres questions.

 

Histoire de la guerre du Péloponnèse, Thucydide, fin Vè siècle avant J.-C, Traduction de Jean Voilquin.

  • L’histoire grecque peut se diviser en cinq grandes époques qui ont vu apparaître plusieurs civilisations successives :
    • Les civilisations cycladique, minoenne et ionienne : de 2200 à 1600
    • La civilisation helladique constituée des civilisations mycénienne et dorienne : de 1600 à 800
    • L’époque archaïque : de 800 à 500
    • L’époque classique : de 500 à 323
    • L’époque hellénistique : de 323 à 31

Bien sûr, ces grandes dates sont approximatives dans la mesure où elles couvrent des périodes très amples et où les témoignages les plus anciens sont peu nombreux. Cette fiche ne concerne que les trois premières grandes époques. Il faudra se référer à une deuxième fiche pour les époques classique et hellénistique.

  • Les deux bornes de la chronologie grecque sont marquées par :
    • Le passage de la Préhistoire (Néolithique), au VIIè millénaire avant J.-C. – moment où les populations commencent à se sédentariser – à l’Histoire, au IIIè millénaire avant J.-C., où se développe la métallurgie du bronze.
    • La conquête de la Grèce par l’Empire romain à partir de 146 avant J.-C. et plus particulièrement à partir de 31 avant J.-C., sous le règne d’Octave, le futur empereur Auguste.
  • Le mot « histoire » est issu du Grec ἱστορία (historia) et signifie « recherche, information », « résultat d'une information, connaissance », d’où « récit ». L’Histoire est donc une véritable enquête, au sens scientifique, dont l’objectif doit être la vérité. Il est cependant utile de préciser que la notion d’Histoire a énormément évolué depuis l’Antiquité puisque les auteurs que nous avons cités s’appuient tous, plus ou moins, sur des anecdotes, des faits rapportés pour présenter leur vision, souvent subjective, de l’Histoire. Dresser une chronologie de l’Histoire grecque revient donc à croiser les sources, en s’appuyant tout particulièrement sur l’archéologie, pour s’approcher au plus près de la réalité historique.
  • Le mot « grec » est emprunté vers 1165 au Latin classique Graecus (grec), lui-même issu du Grec γραικός (graïkos). Ce terme est cependant très rare dans la littérature grecque où le mot courant est Ἕλληνες (Hellènes), issu lui-même du nom propre Ἕλλην (Hellène), fils de Deucalion, considéré comme le père des Hellènes. C’est sans doute un mot étranger (peut-être illyrien) passé très tôt en Latin par l’intermédiaire de l’Étrusque. Le terme « grec » renvoie donc à une vision « latine » du peuple hellène. De plus, le peuple grec est composé d’une mosaïque d’autres peuples ; c’est donc un mot à manier avec précaution.
  • Les sources que nous possédons pour retracer l’Histoire grecque sont multiples mais certaines sont à relativiser :
    • Les textes des « historiens » (notion qui a évolué, comme nous l’avons mentionné) grecs tels que ceux d’Hérodote (v. 484-425 avant J.-C.), Thucydide (v. 465-v.395 avant J.-C.), Xénophon (v. 430-v.355 av. JC), Polybe (v. 200-v.120 avant J.-C.), Diodore de Sicile (v. 90-v.20 avant J.-C.), Plutarque (v. 45-125 après J.-C.), pour ne citer que les plus connus. En recoupant leurs témoignages, nous pouvons approcher la vérité historique.
    • Les fouilles archéologiques qui sont les témoignages les plus précieux car les plus fiables.
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