Carthage et les Phéniciens

  1. « Phéniciens » est le terme par lequel les Grecs désignaient ce peuple (φοίνικες / phoinikes, les « hommes pourpres », dérivé de φοῖνιξ / phoinix, rouge-brun) : ce terme fait vraisemblablement moins référence à la couleur de leur peau qu’à celle de la pourpre dont les Phéniciens coloraient leurs étoffes.
  2. La pourpre : les Phéniciens obtenaient cette teinture luxueuse, pouvant varier du bleu-violet au rouge profond, par un procédé complexe à partir d’un coquillage appelé murex. Elle devint à Rome symbole de pouvoir : les toges des sénateurs étaient bordées de pourpre (toge laticlave), couleur que l’on retrouve encore aujourd’hui encore sur les toges des cardinaux de l’église catholique.
  3. Le terme φοῖνιξ est polysémique : il peut désigner aussi le palmier, la datte, fruit du palmier ou même l’oiseau phénix. (Bailly).
  4. Dans les textes littéraires, φοῖνιξ est souvent associé à des termes péjoratifs (comme fourbe ou trompeur) et finit par signifier à lui seul « escroc », voire « meurtrier ». Comme d’autres peuples, les Phéniciens ont été victimes de préjugés.
  5. Byblos, nom d’une grande cité phénicienne, désigne en grec le rouleau de papyrus (βύβλος) : on peut y voir le signe que les marchands phéniciens fournissaient du papyrus égyptien aux Grecs. (N. Lewis, Papyrus in lassical Antiquity, Oxford, 1974 p7)
  6. Les artistes phéniciens s’inspiraient des différents peuples avec lesquels ils étaient en contact (Grecs, Egyptiens, Perses…) : difficile dans ce cas de dégager un « art phénicien », et les œuvres de ce peuple ont longtemps été méprisées sur le marché de l’art !

Les Phéniciens étaient un peuple de l’Antiquité qui occupa la bande côtière orientale de la Méditerranée, soit principalement le littoral du Liban actuel et une petite partie de la Syrie et d’Israël, de 1200 avant J.-C. à 332 avant J.-C., date de la conquête de la région par Alexandre le Grand.

Il n’existait pas de Phénicie ou de nation phénicienne, mais des cités indépendantes et parfois même rivales, dont les principales étaient Byblos (Jbeil aujourd’hui), Tyr, Sidon (aujourd’hui Saïda), Arwad et Bérytos (Beyrouth). Serrées entre la mer à l’ouest et les montagnes couvertes d’épaisses forêts du Liban à l’est, séparées par des torrents et des éperons rocheux, ces cités ne pouvaient former aisément d’unité politique. Les Phéniciens se nommaient d’ailleurs eux-mêmes en fonction de leur cité d’origine : Tyriens, Sidoniens, etc.

Ces anciennes cités sont aujourd’hui en majorité situées sous les villes modernes bétonnées de la côte libanaise, voire sous les forteresses des Croisés (à Tripoli ou à Beyrouth). Les recherches archéologiques sont donc difficiles à mener, d’autant plus que la région a été souvent secouée par des guerres.

Ce peuple de marins, qui sillonnaient la Méditerranée pour vendre de luxueux produits, attisa bien des jalousies. C’est aux Phéniciens que l’on doit la mise au point de l’alphabet. Paradoxalement, très peu d’écrits en phénicien sont parvenus jusqu’à nous, et aucun texte littéraire. Les sources indirectes (grecques, égyptiennes, mésopotamiennes…) qui les décrivent sont souvent subjectives et critiques. Aussi les Phéniciens nous sont-ils encore assez mal connus.

La naissance d’un peuple

Les Phéniciens sont souvent confondus avec les Cananéens, leurs ancêtres installés sur le même territoire à l’âge du Bronze, soit 2000 ans avant notre ère. Dans l’Ancien Testament, la Bible cite à de nombreuses reprises les Cananéens (en termes souvent péjoratifs). La région de Canaan était plus vaste que la Phénicie. Le terme ne semble plus utilisé par la suite : on ignore si les Phéniciens l’utilisaient pour eux-mêmes.

Les Cananéens avaient fait de Byblos notamment un port de commerce prospère, d’où ils exportaient du blé, du vin et surtout le fameux bois de cèdre. La région était sous domination égyptienne quand une crise sociale et politique et d’importants mouvements de populations eurent lieu vers 1200 avant J.-C. : c’est la période dite des « invasions des peuples de la mer ». L’Égypte de Ramsès III relâche son contrôle sur la région et sur la Méditerranée, ainsi que les civilisations hittites et mycéniennes. Une nouvelle ère s’ouvre alors. Avec l’arrivée de nouveaux peuples comme les Philistins au sud, ou les Araméens et Hébreux au nord et dans les terres, c’est tout naturellement que les cités phéniciennes se regroupent et se tournent vers la mer.

Un peuple de marins, artisans et négociants

La Méditerranée n’a pas toujours été appelée « Mare Nostrum » ! Bien avant l’empire romain, aux VIIIè et VIIè siècles avant J.-C., les Phéniciens dominaient le commerce méditerranéen. Leurs marins sillonnaient la mer pour vendre des productions très réputées : bois de pin et de cèdre, meubles incrustés d’ivoire, objets en pâte de verre de grande qualité et étoffes luxueuses, brodées ou teintes de pourpre.

Au croisement des routes de l’Orient et de l’Occident, ainsi que de l’axe Nord-Sud (entre l’Égypte et les Hittites en Turquie actuelle) les Phéniciens revendaient également d’autres marchandises qu’ils allaient chercher parfois très loin : ivoire d’Afrique, épices et parfums d’Orient, esclaves, métaux et particulièrement l’étain d’Étrurie, de Gaule ou d’Espagne. Leurs navires transportaient les marchandises d’un bout à l’autre de la Méditerranée. Pratiquant d’abord le troc, ils utilisèrent ensuite le système de la monnaie.

Des navigateurs habiles et expérimentés

Les navires phéniciens, en bois de cèdre, nous sont connus uniquement par des représentations sur des sculptures et monnaies. On observe ainsi plusieurs types de bateaux, à rames et à voiles, reconnaissables à leurs extrémités relevées et poupes arrondies : bateaux pansus, larges et longs jusqu’à peut-être 20 mètres (appelés gauloi, ronds, par les Grecs) utilisés pour le transport des marchandises, mais aussi des barques de charge et des galères de guerre, plus étroites, avec un éperon (ou rostre) en bronze pour percer les coques des navires ennemis.

Les Phéniciens étaient semble-t-il d’audacieux explorateurs. L’historien grec Hérodote raconte qu’au temps du roi d’Égypte Nékao II (609-594), des Phéniciens firent le tour de l’Afrique à partir de la Mer Rouge et revinrent par le détroit de Gibraltar (Hérodote, IV, 42). Hannon, navigateur Carthaginois, explora le littoral africain occidental vers 470 avant J.-C. et Himilcon à la même époque aurait été jusqu’en Armorique voire en Grande-Bretagne ! On a retrouvé de fait le signe de la déesse Tanit en Bretagne : la région était sur la route des Cornouailles où les Phéniciens trouvaient de l’étain, nécessaire pour faire du bronze. Les archéologues ont retrouvé également des monnaies carthaginoises dans les Açores.

Des comptoirs tout autour de la Méditerranée

Les Phéniciens n’ont pas essayé d’envahir d’autres pays. En revanche, pour protéger leur commerce et entreposer leurs marchandises, ils fondèrent des emporia ou comptoirs commerciaux, dans des territoires où ils étaient acceptés par les populations locales. Ils s’implantèrent ainsi sur les îles de Chypre et de Sardaigne, puis en Afrique du Nord et tout autour de la Méditerranée, particulièrement dans des régions où les métaux (cuivre, plomb, argent, or, étain) étaient abondants. Des comptoirs furent installés à Lixus au Maroc, en Corse, à Malte, en Sicile ou au Portugal. Certains, plus importants, donnèrent naissance à des cités, comme Gadès (l’actuelle Cadix) et Malaga en Espagne, Utique et Carthage (en Tunisie actuelle).

L’alphabet phénicien

Plusieurs systèmes d’écriture existaient déjà (cunéiforme en Mésopotamie, hiéroglyphes égyptiens…) mais c’est à Byblos que fut semble-t-il mis au point il y a 3000 ans le système alphabétique : il consiste à séparer les sons qui forment les syllabes et à noter chacun d’eux par un signe. L’alphabet phénicien comportait 22 lettres, uniquement des consonnes, et s’écrivait de droite à gauche, comme l’arabe et l’hébreu encore aujourd’hui. Ce système, rapide à apprendre comme à utiliser, était idéal pour noter les transactions commerciales. Grâce aux marchands, il se répandit rapidement au Proche Orient et dans le monde Méditerranéen. Les Grecs l’adoptèrent (avec des modifications et notamment l’ajout de voyelles) au IXè siècle avant J.-C. Le nom des lettres en porte la trace : l’« alpha » grec vient du phénicien « aleph » et « bêta » de « beth » (d’où le mot « alphabet »). Introduit en Italie par les colons grecs, l’alphabet fut ensuite adapté par les Étrusques, puis par les Romains d’où vient notre alphabet latin. Les alphabets araméens et hébraïques descendent quant à eux directement de l’alphabet phénicien.

L’alphabet phénicien a été déchiffré par l’abbé Barthélémy en 1758. Aucun texte littéraire ou mythologique écrit en phénicien n’a été retrouvé : les supports d’écriture comme le cuir ou le papyrus étaient périssables. Les quelques inscriptions parvenues jusqu’à nous sont essentiellement d’ordre pratique et font référence au commerce ou aux dieux. L’une des plus anciennes est gravée sur le sarcophage d’Ahiram, roi de Byblos au XIIè siècle avant J.-C., aujourd’hui exposé au musée national de Beyrouth au Liban. Elle est classée depuis 2005 par l’UNESCO sur le registre Mémoire du monde. Au musée du Louvre à Paris, le sarcophage du roi de Sidon Eshmunazar II comporte l’une des plus longues inscriptions en alphabet phénicien : il s’agit d’une malédiction contre ceux qui voudraient l’ouvrir ou le déplacer !

Quels dieux honoraient-ils ?

Les Phéniciens adoraient plusieurs divinités, représentées sous forme humaine, parmi lesquelles Baal, seigneur de la vie et de la mort, et Astarté (ou Ashtart), déesse de la guerre et de la fécondité. Mais chaque cité les honorait sous diverses formes ou noms : ainsi Melqart était le dieu protecteur de Tyr, Dagan était honoré à Aryad, Baalat Gubal (la dame de Byblos ») à Byblos. Astarté était associée à Eshmoun, dieu guérisseur, à Sidon et Tanit avait son culte à Carthage. Les représentations des dieux s’inspirent de l’art égyptien, dont les Phéniciens avaient adopté certaines croyances et coutumes : les puissants se faisaient par exemple enterrer dans des sarcophages de forme humaine, entourés d’offrandes pour accompagner leur voyage dans l’au-delà.

Pratiquait-on des sacrifices humains ? Les archéologues ont retrouvé à Carthage, mais aussi dans des sites de Sardaigne et de Sicile dans les « tophets » (partie sacrée d’un sanctuaire, ouverte à l’air libre) des centaines de stèles funéraires et urnes contenant les ossements calcinés de bébés et jeunes enfants de moins de trois ans. Selon certaines sources antiques (Diodore de Sicile, Denys d’Halicarnasse, Plutarque, Tertullien), les enfants auraient été sacrifiés aux dieux Baal Hammon et Tannit. Ce rite, qui semble avoir été punique (propre à Carthage) plus que phénicien, a marqué l’imaginaire, notamment par sa description dans le roman Salammbô de Flaubert, publié en 1862 : Salammbô est elle-même une prêtresse de Tanit. Le rite du sacrifice est aussi repris dans la bande dessinée Alix, le Spectre de Carthage de J. Martin. Il n’est toutefois pas attesté par tous les archéologues : il pourrait s’agir de nécropoles pour enfants morts prématurément. La recherche médicale, à travers l’analyse de ces corps, n’a à ce jour pas encore permis de trancher le débat.

Des héros bibliques

Hiram Ier, roi de Tyr entre 970 et 936 avant J.-C., est cité dans la Bible comme contemporain des premiers rois d’Israël, David et Salomon. À leur demande, il partagea ses savoir-faire et envoya des hommes et du matériel pour participer à la construction du temple de Jérusalem. Les deux peuples s’unirent aussi pour des expéditions commerciales.

Une centaine d’années plus tard, Jézabel, princesse phénicienne fille du roi de Tyr et Sidon, épousa Achab, roi d’Israel. Son histoire et sa mort atroce sont racontées aux premier et second Livres des Rois de l’Ancien Testament : s’opposant au prophète Elie, elle introduisit à la cour le luxe, les coutumes et dieux phéniciens, suscitant ainsi la colère des prêtres. Elle fut jetée par une fenêtre et dévorée par des chiens.

Ce personnage est aussi la mère d’Athalie dans la tragédie du même nom écrite par Racine en 1691.

Des héros mythologiques

C’est sur une plage de Phénicie que Zeus enleva Europe, fille d’Agénor, roi de Sidon (ou de Tyr) pour l’emmener en Crète.

Parti en Grèce à sa recherche, Cadmos, l’un de ses frères, consulta l’oracle de Delphes. Sur ses conseils, il suivit une génisse et fonda une cité à l’endroit où elle s’étendit pour se reposer : Thèbes. La région qui l’entoure prit le nom de Béotie (pays de la génisse).

Pour pouvoir fonder cette cité, Cadmos dut d’abord terrasser un dragon qui avait dévoré tous ses compagnons. Ayant semé les dents du monstre dans le sillon sacré de la ville, Cadmos vit surgir de terre de nouveaux guerriers, qui s’entre-massacrèrent à l’exception de cinq d’entre eux.

En souvenir de ses premiers compagnons disparus, Cadmos traça sur le sable un signe différent pour chacun d’eux. Il inventa également un symbole pour chacun des cinq nouveaux guerriers. Ainsi la mythologie raconte-t-elle l’invention de l’alphabet et sa transmission de la Phénicie à la Grèce.

L’historien grec Hérodote (Histoire, V, 58) écrit que Cadmos est celui qui introduisit l’alphabet en Grèce et raconte comment les Ioniens ont adopté et adapté ce système d’écriture.

Didon, l’amante d’Énée dont le poète latin Virgile nous conte les aventures dans l’Énéide, est une autre princesse phénicienne célèbre dans la mythologie et la littérature !

Une colonie au destin particulier : Carthage

Selon la légende, Carthage fut fondée en 814 avant J.-C. par Elissa (ou Didon en latin), fille du roi de Tyr, qui avait dû fuir sa patrie d’origine. Les premières traces d’occupation du site par les Phéniciens remontent en effet au VIIIè siècle avant J.-C. La cité prit vite une importance particulière, et la population, mêlées aux peuples africains autochtones, donna naissance à une nouvelle civilisation que les Romains appelèrent par la suite « punique ». Tout en maintenant des relations avec Tyr, Carthage acquit peu à peu son indépendance. Contrairement aux autres comptoirs phéniciens, elle agrandit par des conquêtes le territoire autour de sa cité, puis fonda elle-même d’autres colonies en Sardaigne et en Espagne (Nouvelle Carthage). Les dieux protecteurs de la cité étaient le couple Baal Hammon et Tanit. Dominant le commerce dans la partie occidentale de la Méditerranée, les Carthaginois affrontèrent les Romains au cours des trois guerres puniques : de 264 avant J.-C. à 241 avant J.-C., de 218 avant J.-C. à 201 avant J.-C. (où Rome affronta le célèbre général Hannibal) et de 149 avant J.-C. à 146 avant J.-C. La dernière guerre s’acheva avec la destruction complète de Carthage.

La fin d’une civilisation

Bien que toujours indépendantes et continuant à commercer, les cités phéniciennes furent à partir de 800 avant J.-C. soumises aux dominations d’empires plus lointains. Elles durent ainsi payer un tribut aux Assyriens, domination qui fut remplacée en 612 avant J.-C. par celle des Babyloniens. En 539 avant J.-C., elles furent intégrées à l’Empire perse. Les armées du roi macédonien Alexandre le Grand, lancé à la conquête de l’empire perse, furent en 332 avant J.-C. accueillies en libératrices. Seule la cité de Tyr, protégée sur son île, opposa une farouche résistance mais dut se rendre après un siège de sept mois.

Assez rapidement, les cités phéniciennes adoptèrent la langue et le mode de vie des Grecs. Dieux et héros autochtones furent détrônés. Les traits spécifiques de la Phénicie disparurent peu à peu et se fondirent dans cette nouvelle civilisation dite hellénistique. En 64 après J.-C., quand le territoire fut rattaché à l’Empire romain, les cités phéniciennes perdirent toute leur influence sur le monde méditerranéen.

  1. « Phéniciens » est le terme par lequel les Grecs désignaient ce peuple (φοίνικες / phoinikes, les « hommes pourpres », dérivé de φοῖνιξ / phoinix, rouge-brun) : ce terme fait vraisemblablement moins référence à la couleur de leur peau qu’à celle de la pourpre dont les Phéniciens coloraient leurs étoffes.
  2. La pourpre : les Phéniciens obtenaient cette teinture luxueuse, pouvant varier du bleu-violet au rouge profond, par un procédé complexe à partir d’un coquillage appelé murex. Elle devint à Rome symbole de pouvoir : les toges des sénateurs étaient bordées de pourpre (toge laticlave), couleur que l’on retrouve encore aujourd’hui encore sur les toges des cardinaux de l’église catholique.
  3. Le terme φοῖνιξ est polysémique : il peut désigner aussi le palmier, la datte, fruit du palmier ou même l’oiseau phénix. (Bailly).
  4. Dans les textes littéraires, φοῖνιξ est souvent associé à des termes péjoratifs (comme fourbe ou trompeur) et finit par signifier à lui seul « escroc », voire « meurtrier ». Comme d’autres peuples, les Phéniciens ont été victimes de préjugés.
  5. Byblos, nom d’une grande cité phénicienne, désigne en grec le rouleau de papyrus (βύβλος) : on peut y voir le signe que les marchands phéniciens fournissaient du papyrus égyptien aux Grecs. (N. Lewis, Papyrus in lassical Antiquity, Oxford, 1974 p7)
  6. Les artistes phéniciens s’inspiraient des différents peuples avec lesquels ils étaient en contact (Grecs, Egyptiens, Perses…) : difficile dans ce cas de dégager un « art phénicien », et les œuvres de ce peuple ont longtemps été méprisées sur le marché de l’art !

Pistes de recherche :

  • Peuples et civilisations de la Méditerranée
  • La navigation dans l’Antiquité
  • La naissance de l’écriture

Voir aussi :

En deux livres :

  • Phénicia, Alexandre Najjar, ré-édité en édition Pocket en 2010
  • À la recherche des Phéniciens, Josephine Crawley Quinn, La Découverte, 2019

Au CDI :

  • Arkeo Junior, no 145, octobre 2007 : portrait « Les Phéniciens »
  • Arkeo Junior, no 47, novembre 1998 : dossier « les Phéniciens »
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