L'eau dans l'Antiquité : mythes, défis et dangers

Pistes pour la classe

  • La fondation de Rome
  • Les dieux et déesse
  • Le développement de Rome à l’époque d’Auguste
  • La romanisation
  • Les aqueducs
  • La maison romaine
  • L’hygiène à Rome
  • La médecine antique

Les eaux et leurs représentations mythologiques

La principale divinité à laquelle les textes font référence, est Poséidon (Ποσειδῶν) ou Neptune chez les Romains. Poséidon est un dieu ambivalent, dieu des mers, des océans et des sources, il est aussi l’ébranleur de sols, le dieu des tremblements de terre et des cataclysmes. Il symbolise la dualité de l’eau, source de vie ou source de mort lorsqu’il est question de tempêtes et de catastrophes naturelles. Dieu des mers, il est accompagné de son épouse, Amphitrite la néréide. D’autres divinités témoignent de la pluralité des formes de la mer mais elles ont souvent été reléguées en arrière-plan suite à la prise de pouvoir des Olympiens comme Pontos (Πόντος), dieu primordial de la mer, père des poissons et autres créatures marines et Thalassa (Θάλασσα) dont le nom au nom commun qui signifie « mer » en grec.

La dimension fertile de l’eau est souvent symbolisée par les néréides, naïades et océanides. Elles sont les gardiennes des sources, des ruisseaux ou encore des fontaines. Elles sont capables de calmer les tempêtes, de satisfaire le besoin des hommes de naviguer. Protectrices des sources, elles sont à la fois séductrices et mystérieuses. Elles engendrent les héros lorsqu’elles s’unissent aux mortels. Thétis, La plus connue d’entre elle, fut enlevée par le roi Pelée. De leur union, naîtra le grand Achille. Afin de le rendre immortel, sa mère le plongea dans le Styx, le fleuve des Enfers dont les eaux peuvent rendre invulnérables ceux qui s’y baignent. Dans cet épisode mythique, les eaux ont donc un pouvoir sacré et surnaturel.

Des divinités mineures s’incarnent localement, comme les dieux des fleuves ou des rivières. En Grèce, on peut citer Achéloos (fleuve du Nord-Ouest), Alphée (dieu du fleuve d’Elide). À Troie, c’est le Xantos qu’Homère cite pour personnifier le fleuve. D’après la Théogonie d’Hésiode, il en existerait autant que de cours d’eau : « […] il y a autant de fleuves au cours retentissant, fils d'Okéanos, enfantés par la vénérable Téthys. Et il serait difficile à un homme de dire tous leurs noms ; mais ceux qui habitent leurs bords les connaissent tous. » (vers 364-370). Cette tradition se poursuit à l’époque romaine. Tiberinus est le dieu du Tibre et les Romains lui vouent un culte afin qu’il fertilise les terres sans les inonder. Le culte des divinités de l’eau se poursuit dans la Gaule gallo-romaine, avec l’existence de divinités comme Aciona, présente dans l’Orléanais qui donnera son nom à la rivière Essonne. Le terme Aix (Aix-les-Bains, Aix-en-Provence) vient d’ailleurs d’aquis, l’ablatif d’aqua (eau). Ces divinités symbolisent la fertilité mais aussi le soin, et l’on atteste de leur présence dans de nombreuses villes thermales. Les représentations mythologiques de l'eau sont nombreuses et se diversifient en fonction des cultures locales.

L’omniprésence des eaux et leur inscription dans le paysage

Les eaux sont omniprésentes dans le paysage gréco-romain. On peut considérer que le coeur du monde antique est la mer Méditerranée. Les civilisations grecques et romaines se sont construites autour d’elle et ont su tirer parti de leurs côtes et ports pour commercer ou diffuser leur identité culturelle. À l’âge classique, la multiplication des cités et des colonies sur le pourtour méditerranéen révèle un développement accru des échanges entre les villes. Les Anciens utilisent les routes maritimes, qui permettent des déplacements souvent plus rapides que les voies terrestres. Les Romains revendiquent par ailleurs la Méditerranée comme leur appartenant ; Strabon évoque la Mare Nostrum, « notre mer ». À l’époque de l’Empire romain, la Méditerranée occupe le coeur du territoire : son nom Mediterraneum désigne une mer au milieu des terres. Voie de commerce, la mer incarne aussi une source de pêche importante. Bien que les Grecs aient un régime alimentaire davantage tourné vers les produits de la terre, il existe plus de 110 espèces de poissons décrites dans l’Histoire des Animaux d’Aristote. Au IIe siècle après J.-C., Oppien de Corycos rédige un traité de pêche, Les Hallieutiques, où il rend compte de l’existence de plus d'une centaine de variétés de poissons.

À l’image du dieu Poséidon, la mer n’est pas toujours source de vie. Les Grecs font d’ailleurs une forte différenciation entre l’eau douce et l’eau salée. Dans les textes, la mer est souvent considérée de façon négative et dangereuse. Il s’agit d’un abîme, un gouffre fait de tempêtes. Dans les textes d’Hésiode, La Théogonie et Les travaux et les jours, la mer est souvent qualifiée de « flots », « vagues », d’ « onde ». Elle est « périlleuse », « orageuse » ou encore « difficile » alors que l’eau douce est qualifiée d’ « eau sacrée », de « flot limpide », eau courante ou pure ; c’est l’eau qui n’est pas stérile mais féconde. Hésiode qualifie Pontos (Πόντος) de « stérile mer aux flots bouillonnants » (« ἣ δὲ καὶ ἀτρύγετον πέλαγος τέκεν, οἴδματι θυῖον » V-130). Chez Homère, la mer est scène de naufrages, de larmes ou de souffrance. Le danger des funestes tempêtes et orages est symbolisé par les monstres marins ou les divinités comme Typhon (Τυφῶν). Dans l'Odyssée, lorsqu’Ulysse arrive chez les Phéaciens, il a été jeté de son radeau par « un terrible ouragan » et il manque de se noyer, « l'onde amère jaillit abondamment de sa bouche et de ses narines » (« θάλασσα δὲ κήκιε πολλὴ ἂν στόμα τε ῥῖνάς » V-451). Il échoue finalement sur le rivage et trouve refuge sur les rives du fleuve : l’épithète méliorative à « l'embouchure d'un fleuve aux eaux limpides » (« ποταμοῖο κατὰ στόμα καλλιρόοιο » V-424) est révélatrice de la dimension positive associée à l'eau douce. La mer est donc stérile, elle est « amère » alors que les eaux douces sont « limpides » et sources de vie.

L’eau douce, l’eau fertile que l’on utilise à la fois pour l’irrigation et le transport, se matérialise sous la forme des fleuves, des rivières et des canaux. La Grèce abrite plus de quarante fleuves qui trouvent leurs sources dans les montagnes. La plupart se jettent dans la mer Égée comme le Strymon qui trouve sa source en Bulgarie ou l’Axios qui nait en Macédoine. Dans le Sud de la Grèce, les fleuves se font plus rares, et sont souvent à sec en été. Les rivières et les fleuves changent au fil des saisons, tumultueux en hiver, ils disparaissent parfois l’été. Ils sont utilisés pour l’irrigation des terres en Grèce. On y installe aussi des lavoirs. Certains ont des vertus curatives, comme le fleuve Anigros, où les nymphes anigrides soignent les maladies de peau. De même, on trouve plus de 4 500 kilomètres de rivières navigables à Rome. Les Romains perçoivent rapidement l’intérêt des voies fluviales et construisent des canaux qui ont différentes fonctions : raccourcir les trajets, relier des villes à la mer, irriguer, drainer, éviter les inondations.

Faire face au manque comme au trop plein d’eau : barrages, canaux et drainage

La question de la gestion des eaux se pose à mesure que les cités et les villes se densifient. Les peuples gréco-romains font face à des défis liés à l’environnement comme les sécheresses ou les inondations. À cette époque, il était déjà question de faire face aux catastrophes naturelles. Le sol grec est connu pour son âpreté ; l’eau, nécessaire aux cultures, doit donc être partagée. Il existe des épisodes de sécheresse dont les textes témoignent, comme Démosthène dans le Contre Polyclès, 61 : « Non seulement la terre ne produisit rien, mais cette année-là, vous le savez, l’eau manqua dans les puits, au point qu’il ne vint même pas des légumes dans les jardins » (« ἡ δὲ γῆ οὐχ ὅπως τινὰ καρπὸν ἤνεγκεν, ἀλλὰ καὶ τὸ ὕδωρ ἐν ἐκείνῳ τῷ ἐνιαυτῷ, ὡς πάντες ἴστε, ἐκ τῶν φρεάτων ἐπέλιπεν, ὥστε μηδὲ λάχανον γενέσθαι ἐν τῷ κήπῳ· »).

Par ailleurs, on ne peut utiliser n’importe quelle eau pour irriguer les champs. Théophraste donne des conseils dans son Histoire des plantes, 7, 5, 2 : « L’eau potable et fraîche est la meilleure, et la pire est l’eau saumâtre et boueuse ; c’est pourquoi l’eau des fossés n’est pas bonne, car elle entraîne avec elle des graines de mauvaise herbe. L’eau de pluie est bonne, car elle détruit les parasites qui dévorent les jeunes plantes. ». Il faut donc trouver des solutions pour partager l’eau. Pour que chacun puisse accéder à l’eau, on utilise des canaux de dérivations, eúripos (εὔριπος) et des puits, phréatos (φρέατος) qui a donné notre adjectif « phréatique » que l'on trouve dans le groupe nominal « nappe phréatique ». À Athènes, le « responsable des eaux » est un magistrat important ; entre autres obligations, il doit infliger une amende à toute personne qui vole ou détourne des eaux « publiques ».

Aux sécheresses, s’ajoute un fort risque de submersion, car les villes et villas sont souvent construites près des cours d’eau. Le terme de cataclysme en français vient de kataklismós (κατακλυσμός), le déluge, l’inondation. Platon, dans le livre VI Des Lois, conseille « d’empêcher les eaux de pluie de ravager le pays, en les faisant plutôt couler utilement des hauteurs dans tous les vallons creux des montagnes, en arrêtant leur écoulement par des barrages et des canaux, afin que les vallons retiennent ou absorbent l’eau du ciel, créant ainsi, pour tous les champs et villages situés plus bas, des ruisseaux ou des fontaines ». Les Anciens ont donc très tôt cherché à gérer les risques d’inondation en amont en régulant les cours d’eau. En Grèce, Strabon et Théophraste font référence aux travaux de drainage et de renforcement du fleuve Pénée, en Thessalie, afin d’éviter que ses eaux ne viennent inonder les terres de labour. Les Romains aussi construisent digues et barrages pour faire face aux inondations, comme le barrage de Glanum, dans le Sud de la France, construit sous le règne d'Agrippa ou le barrage de Cornalvo, dans le Sud-Ouest de l’Espagne, érigé sous le règne de l’empereur Hadrien. Afin d’éviter les crues du Tibre, ils créent des canaux qui permettent l’écoulement des eaux en aval dans le delta, et des curateurs veillent à l’entretien du lit et des rives du fleuve.

Enfin, les eaux stagnantes font l’objet d’un traitement particulier. Il convient de drainer les zones marécageuses pour des questions de salubrité. Columelle parle, dans le De re rustica, d’eau pestilentielle (pestilens), laissant échapper des « miasmes empoisonnés » sources de maladies obscures.

Les eaux stagnantes laissent échapper, par l'effet des chaleurs, des miasmes empoisonnés, et engendrent des insectes armés d'aiguillons offensifs, lesquels fondent sur nous en épais essaims ; on y est aussi infesté par des reptiles et des serpents qui, privés de l'humidité des hivers, recueillent leur venin dans la fange et l'ordure en fermentation. On contracte souvent ainsi des maladies dont les caractères sont tellement obscurs que les médecins eux-mêmes ne peuvent les reconnaître.

Illa caloribus noxium virus eructat, et infestis aculeis armata gignit animalia, quae in nos densissimis examinibus involant ; tum etiam natricum serpentiumque pestes, hiberna destitutas uligine, coeno et fermentata colluvie venenatas, emittit, ex quibus saepe contrahuntur caeci morbi, quorum causas ne medici quidem perspicere queunt. De re rustica, I, 5

Les bâtiments ne doivent pas être construits dans le voisinage d’un marais. En outre, les zones nourries par les pluies hivernales dans les plaines et les vallées fermées sont impropres à la culture et à l’élevage. Rome fut construite en hauteur, sur sept collines, mais en contrebas de celles-ci se trouvaient des marais. Ce sont les étrusques qui les premiers drainèrent le site de Rome, ainsi que la région de la Maremme, connue pour ses marécages, grâce à des travaux hydrauliques. Au XIVe siècle, Dante parlera d’ailleurs de l’ « amère Maremme », connue pour les moustiques porteurs de la malaria. Avec la disparition de l’Empire romain, les canaux et rivières ne sont plus entretenus et la région redevient une zone marécageuse et insalubre.

Domestiquer l’eau grâce à l’hydraulique antique

La question de la domestication de l’eau est centrale dans le développement des civilisations antiques. Les traces des premiers puits datent de 6 000 avant J.-C. et se trouvent en Mésopotamie. Les Grecs inventeront le siphon et seront les premiers à stocker l’eau dans des bassins pour la réutiliser. Ils construisent aussi des citernes, pièces creusées dans le sol, où ils stockent et conservent l’eau de pluie car lors des sécheresses, les puits et les fontaines ne suffisent pas. Les Romains développent l’architecture hydraulique en construisant des aqueducs et tout un réseau de canaux en terre cuite et en plomb. Ces monuments permettent de conduire l’eau courante de sa source jusqu'aux habitants des villes. Sous la République, quatre aqueducs sont construits. Certains comme l’Anio Vetus ou l’Aqua Marcia font plus de 50 kilomètre ; c’est la gravité qui assure l’écoulement de l’eau. La pente doit être la plus régulière possible. Vitruve préconise une pente de 5 mètres par kilomètre. Les aqueducs sont généralement souterrains, seuls quelques passages surélevés sont visibles. On en trouve des vestiges dans l’ensemble de l’Empire romain, certains étant un symbole du génie civil romain comme le gigantesque aqueduc de Ségovie en Espagne ou encore le magnifique Pont du Gard près de Nîmes.

La gestion des eaux au sein de la ville est une question politique. Dans les cités grecques, il existe des épimélètes (ἐπιμελητής), magistrats chargés de l’approvisionnement et de la gestion des fontaines. Il était, par exemple, interdit de transformer une fontaine en abreuvoir ou en lavoir, sans quoi on pouvait écoper d’amendes ou de châtiments corporels, selon que l’on était un homme libre ou un esclave.

Dans les villes romaines, il existe un curator aquarium, un administrateur des eaux. L’un des plus illustres s’appelle Frontin, l’auteur du De aquae ductu, un traité sur la distribution des eaux en ville. Leur rôle est de veiller à la maintenance des aqueducs. En effet, ces canaux sont régulièrement abîmés par les racines des arbres qui font éclater leurs voûtes ou encore par la construction de bâtiments dans le voisinage direct des aqueducs. À cela s’ajoute des dégradations dues aux fraudes des particuliers. En effet, Frontin estime que sur les 24 800 quinaires (près d’un million de m3 par jour), seule la moitié parvient à l’usage public. Beaucoup de particuliers viennent ponctionner les aqueducs en les perforant pour installer leurs propres canalisations, soit pour irriguer leurs champs ou leurs cultures, soit pour un usage privé dans les domus. Il faut une autorisation spéciale pour obtenir du curateur des eaux un branchement particulier. Pour les autres, la distribution de l’eau s’effectue dans les bassins et fontaines de la ville.

Les eaux usées nécessitent aussi une gestion rigoureuse. Dans Les travaux et les jours, Hésiode conseille de ne « point uriner dans le courant des fleuves qui coulent vers la mer, ni dans l'eau des fontaines » (« μηδέ ποτ' ἐν προχοῇς ποταμῶν ἅλαδε προρεόντων μηδ' ἐπὶ κρηνάων οὐρεῖν »), ni d’y « satisfaire d’autres besoins ; une telle action ne serait pas plus louable. » (« μηδ' ἐναποψύχειν· τὸ γὰρ οὔ τοι λώιόν ἐστιν »). De même, Hippocrate, dans son Traité des Airs, des Eaux et des Lieux, fait un lien entre l’environnement des villes et la santé de leurs habitants. Il conçoit que les dysenteries sont liées à la chaleur et à l’humidité. On trouve donc dans les villes, et notamment à Rome un réseaux de canaux et de drains qui visent à assainir la ville en récupérant les eaux usées et les eaux de pluies. Les cloaques (égouts) sont des outils essentiels aux villes romaines, la Cloaca Maxima est le très grand égout de Rome. Construit sous le règne de Tarquin l’ancien, il a pour vocation de drainer les marécages environnants, les eaux de pluies et les eaux usées pour les libérer dans le Tibre. Il permet donc de garder la ville salubre. Toutefois, le déversement des eaux usées dans le Tibre a participé à la pollution de ce dernier, notamment en plomb. Vitruve développe par ailleurs une réflexion quant à l’utilisation du plomb dans les canalisations ; il indique que ce dernier rend l’eau mauvaise.

Il s'y forme de la céruse, matière que l'on dit être très nuisible au corps de l'homme. Or, si le plomb produit des matières malsaines, nul doute qu'il ne soit lui-même contraire à la santé.

Quod ex eo cerussa nascitur : haec autem dicitur esse nocens corporibus humanis. Ita si, quod ex eo procreatur, id est vitiosum, non est dubium quin ipsum quoque non sit salubre. » De architectura, VIII, 7

La gestion des eaux reste donc une question épineuse, à tel point que certains archéologues s’interrogent sur le rôle du saturnisme (intoxication au plomb) dans la chute de l’Empire romain.

    Ce qu’écrit Columelle :

     

    Si deerit fluens unda, putealis quaeratur in vicino, quae non sit haustus profundi, non amari saporis aut salsi. Haec quoque si deficient, et spes arctior aquae manantis coegerit, vastae cisternae hominibus, piscinaeque pecoribus instruantur, colligendae aquae tandem pluviali, quae salubritati corporis est accommodatissima. Sed ea sic habetur eximia, si fictilibus tubis in contectam cisternam deducatur. Huic proxima fluens aqua e montibus oriunda, si per saxa praeceps devolvitur, ut est in Guarceno Campaniae. Tertia putealis, vel collina, vel quae non infima valle reperitur.

     

    Si l'on manque d'eau courante, il faut près de là chercher un puits dont l'eau ne soit ni à une grande profondeur, ni de saveur amère ou salée. Si l'eau courante n'existe pas et qu'on n'ait pas l'espoir de trouver de l'eau de puits, on construira de vastes citernes pour les hommes et des piscines pour les troupeaux, dans lesquelles on rassemblera celles des eaux pluviales qui seront les plus favorables à la santé du corps. Elles seront très bonnes si elles sont conduites dans la citerne, bien couverte, par des tuyaux de terre cuite. Il est une eau qui vaut presque celle des pluies : c'est celle qui prend sa source dans une montagne, si elle en descend à travers les rochers, comme on le voit en Campanie dans le Guarcène. La troisième en qualité est l'eau d'un puits creusé sur une colline, ou du moins sur le penchant d'une vallée.

     

    Columelle, De re rustica,  I.5, traduction Louis Du Bois, 1844

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