Olympie, en Élide
Olympie se trouve dans la vallée de l'Alphée et sur les pentes du Mont Cronion. Là poussaient des arbres magnifiques, et l'Altis fut d'abord un bois sacré. Le stade lui-même était blotti au coeur d'un bois d'oliviers sauvages. L'Autel de Zeus - qui a totalement disparu - se trouvait au coeur de ce bois sacré.
D'Elis à Olympie, la voie sacrée
Selon les anciennes traditions, pendant longtemps l' Élide, Sparte et Pise furent alliées pour maintenir une Trêve sacrée autour des jeux. Mais c'est Élis qui par la suite organisa seule les jeux, même si l'influence de Sparte demeura très importante comme en témoignent les listes des vainqueurs. Et les Éléens conservèrent ce privilège même lorsqu'ils furent soumis par les Lacédémoniens. C'est à Élis que les athlètes venaient s'entraîner trente jours avant le début des jeux ; c'est de cette cité que partait la procession de 57 km qui conduisait les athlètes choisis lors des tests préliminaires vers le stade d'Olympie.La "Voie sacrée" suivait l'ancienne frontière entre Pise et Élis.
Avant de pénétrer dans l'Altis, on faisait halte à la fontaine Piera pour un sacrifice et des ablutions rituelles.
Le site d'Olympie et l'Altis
Olympie est donc avant tout un sanctuaire. Le plus ancien lieu sacré est sans doute l'autel dédié à Cronos, sur le mont Cronion. Il se trouvait dans le Bois Sacré nommé l'Altis. Plus tard, l'Altis est devenu un quadrilatère sacré (200 m de long sur 175 m de large) que nul ne peut franchir en armes.
Le temple le plus ancien est celui dédié à Héra. Par la suite, de nombreux temples et trésors prirent place dans l'enceinte sacrée. Au centre était placé l'imposant temple de Zeus, le dieu qui présidait aux jeux olympiques.
Héraclès, qui passait pour le fondateur des Jeux, occupe aussi une place à part, aux côtés de Zeus et d'Héra.