La médecine à Rome

  1. De nombreux os du corps humains ont un nom d’origine latine : le femur (femur, oris, n = la cuisse) le tibia (tibia, ae, f = le tibia, mais aussi au pluriel la flûte) ; le radius (radius, ii, m = la baguette), le cubitus (cubitus, i, m = le coude) …
  2. Le calcul (calculus, i, m) désigne en latin un petit caillou. On le retrouve dans le vocabulaire médical : calcul de la vessie, calcul rénal… Le calcul mathématique vient sans doute de l’utilisation antique des bouliers ou abaques sur lesquels on déplaçait des petites pierres pour apprendre à compter !
  3. Le mot « angine » vient du verbe latin ango, angere (= serrer, étrangler)
  4. Le mot « césarienne » vient du verbe caedo, caedere (= couper, inciser) car une loi (la Lex Caesarea) interdisait l’enterrement de femmes enceintes avant que l’enfant n’ait été excisé. Le terme est souvent associé à tort à la naissance de Jules César.
  5. Le mot « coronavirus » a été créé à partir d’étymologies latines : corona, ae, f (couronne) et virus, i, n (suc, jus, humeur, venin, infection). Le terme évoque la forme du virus « couronné » tel qu’il apparaît au microscope.
  6. Le mot « cancer » vient du latin cancer, cancri, m, le crabe. Hippocrate (460-370 avant J.-C.) compara la forme arrondie et comme entourée de pattes d’une tumeur à celle de l’animal (en grec καρκίνος, karkinos, à l’origine du mot « carcinome »). Le médecin romain Galien (130-201 après J.-C.) reprit la même comparaison en latin (« De la méthode thérapeutique à Glaucon, II).

    Dans la Rome antique, la santé était un bien fragile. Le taux de mortalité infantile était très élevé. Tuberculose, dysenterie, choléra ou malaria : les maladies infectieuses, gastriques ou respiratoires, se propageaient vite dans des populations aux conditions de vie précaires, particulièrement dans les logements collectifs urbains, et souffrant souvent de malnutrition. Des affections aujourd’hui banales, comme une coupure ou l’appendicite, pouvaient aussi s’avérer mortelles. Pour autant, nous savons que les médecins étaient nombreux à Rome et dans l’Empire, qu’ils disposaient d’instruments perfectionnés, qu’ils savaient réduire des fractures ou réaliser des opérations comme la cataracte. Ils connaissaient les traités de médecine grecs. Comme nous, les Romains avaient le souci de leur corps et de leur santé. Comment se soignaient-ils ? Et comment la médecine est-elle peu à peu devenue un art à Rome ?

    Au départ, une médecine domestique

    À l’époque où l’art de la médecine commence à se développer en Grèce sous l’influence d’Hippocrate de Cos (460-370 avant J.-C.) et de son école, à Rome on ne pratique encore qu’une médecine domestique souvent d’origine rurale et proche de la magie : c’est le paterfamilias (père de famille) qui joue traditionnellement au sein de chaque maisonnée le rôle de médecin, au moyen de recettes et invocations religieuses ancestrales, transmises de bouche à oreille. Les remèdes étaient souvent accompagnés de formules incantatoires (carmen) et de gestes aux propriétés magiques. Caton l’Ancien (234-149 avant J.-C.) défend encore au IIème s avant J.-C. cette médecine romaine. Selon Pline l’Ancien (Histoires Naturelles XXX, VIII), il soignait son entourage grâce à un livre de recettes utilisant des ingrédients de toute la nature : des plantes (chou en première place, véritable panacée, mais aussi silphium, rue, coriandre, fenouil, marjolaine, miel…), du suint (graisse de la laine), des œufs, serpents, insectes, sang de chien, hérissons… Cette médecine s’appliquait même aux animaux : dans le traité De L’Agriculture, Caton explique par exemple comment soigner les maladies des bœufs (De Agricultura, LXX-LXXIII). 

    L’arrivée des médecins grecs bouscule les pratiques 

    L’introduction officielle par l’État du dieu Asklepios à Rome en 293 avant J.-C. fut semble-t-il une des premières mises en contact entre le monde romain et la médecine grecque. Rome luttait depuis plusieurs années contre une terrible épidémie. Après consultation des Livres Sibyllins, il fut décidé d’aller chercher le dieu grec de la médecine dans son sanctuaire d’Epidaure, sous la forme d’un serpent. À son arrivée à Rome, l’animal s’échappa du bateau qui le transportait et se réfugia sur l’île Tibérine. C’est là que fut construit un temple qui devient au Ier siècle avant J.-C. un sanctuaire très populaire, associant prêtres et guérisseurs et accueillant hommes libres et esclaves. Au Moyen-Age, il servait encore de lieu de guérison. De nos jours, un buste d’Esculape tenant le bâton autour duquel s’enroule un serpent, gravé sur la pointe de l’île, taillée en forme de proue de navire, rappelle cette légende. 

    Les premiers médecins à Rome furent des immigrés, véritablement importés de Grèce ou d’Alexandrie au IIè siècle avant J.-C. : des gouverneurs, des chefs militaires, revenus de leurs conquêtes, s’étaient attachés les services de médecins personnels. Rapidement, les médecins grecs trouvèrent dans la capitale romaine en plein essor un vaste champ d’action, et malgré des résistances tenaces, ils rencontrèrent très vite du succès, si bien que Jules César accorda en 49 avant J.-C. la citoyenneté romaine à tout médecin exerçant à Rome et que l’empereur Auguste les exempta d’impôts en 23 avant J.-C.

    Qui étaient les médecins ?

    L’art de la médecine, travail manuel, n’était pas estimé dans l’Antiquité comme aujourd’hui ! Il n’existait pas d’université, de diplôme de médecine, ni même de cadre juridique définissant une profession. La pratique était donc libre et l’on était reconnu comme medicus si l’on obtenait des résultats probants ! Du reste, parmi les personnes qui se faisaient fort de pouvoir guérir, on trouvait non seulement les médecins, mais aussi les prêtres, les astrologues, les mages ou magiciens (magus) et des guérisseurs ou médecins ambulants (circulatores) : les frontières entre les différentes catégories étaient parfois minces.

    Le médecin (medicus ou iatros) se distinguait par sa formation, qu’il pouvait acquérir en suivant un maître – auprès duquel il prêtait serment – pendant un temps variable (de quelques mois à quelques années) ou à l’armée. Afin de veiller à la bonne santé des légions le long des frontières de l’Empire, Auguste instaura en effet un corps de médecins militaires (medicus castrorum, medicus legionis…), souvent mieux formés et expérimentés que les civils. Ils officiaient dans les valetudinaria, ces bâtiments rectangulaires, ancêtres des hôpitaux publics, véritables centres de soin pouvant comporter une soixantaine de chambres de trois à quatre lits donnant sur un couloir organisé autour d’une cour centrale. On y trouvait également des salles d’opération, des cuisines, des jardins avec plantes médicinales, des latrines…

    Les médecins civils, quant à eux, travaillaient le plus souvent dans leur propre maison, convertie en officine. On a retrouvé ainsi à Pompéi une vingtaine de maisons possédant des instruments médicaux ; certaines possédaient une pièce donnant directement sur la rue.  

    La majorité des médecins étaient des hommes non-libres, esclaves et affranchis, souvent d’origine grecque. Les inscriptions funéraires nous apprennent qu’il existait aussi des femmes médecins, medicae (terme distinct de maia ou obstetrix) ; cependant elles étaient minoritaires et soignaient essentiellement femmes et enfants. La plupart des médecins étaient des généralistes (medicus ordinarius) ; mais on trouvait aussi des spécialistes : clinicus, chirurgien (chirurgus ou vulnerarius), ophtalmologiste (ocularius). D’autres champs de la médecine étaient couverts par le iatraliptès (masseur ou kinésithérapeute) ou l’herbarius (herboriste)…

    Les médecins pouvaient occuper toutes les places de l’échelle sociale, de la plus modeste à la plus haute. Certains pouvaient en effet être attachés à de grandes familles, être nommés « médecin public » par les autorités de villes importantes de l’Empire ou encore « médecin du travail » dans des sociétés importantes : ils bénéficiaient alors d’immunités diverses. Les plus fortunés furent les médecins de cour, au service de l’empereur ou de ses proches. Citons Antonius Musa, disciple d’Asclépiade de Bithynie, qui d’esclave et affranchi d’Antoine devint le médecin d’Auguste et fut élevé au rang équestre, ou Galien, médecin de la caserne des gladiateurs de Pergame, qui fut appelé par l’empereur Marc-Aurèle et devint le médecin du prince héritier Commode. 

    A tout niveau, l’idéal à atteindre était celui du « medicus-amicus », le médecin-ami, celui avec lequel une relation de confiance est installée, véritable gage de réussite, un peu à l’image du bon « médecin de famille » de naguère !

    Comment soignait-on ?

    La médecine romaine hérite directement de la médecine grecque les principes développés par Hippocrate et ses disciples : examiner le patient, chercher à identifier la cause naturelle du mal, et donc dépasser l’explication religieuse ou l’empirisme primitif du guérisseur. Cependant la connaissance du fonctionnement du corps humain était imparfaite : on pensait notamment que les troubles étaient provoqués par des déséquilibres des humeurs qui le composaient (bile jaune, bile noire, phlegme et sang). La thérapeutique consistait donc à tenter de rétablir l’équilibre de ces fluides corporels.

    En premier lieu, on prescrivait un régime adapté : des exercices, des bains et une diététique particulière. La pharmacopée, utilisant surtout les plantes, était d’une grande richesse, comme le montrent les traités médicaux consacrés à la diététique et à la pharmacie parvenus jusqu’à nous (De materia medica de Dioscoride et Histoire Naturelle, livres 28 à 30, de Pline l’Ancien (Ier siècle après J.-C.) ; Remèdes tirés des légumes et des fruits de Gargile Martial (IIIè siècle après J.-C.). On compte ainsi près de 600 plantes médicinales, parmi lesquelles absinthe, aneth, centaurée, cerise, coriandre, fenugrec, fèves, hibiscus, hysope, jusquiame, lentilles, menthe, millepertuis, noisettes, pavot, persil, plantain, pois, rue, serpolet, verveine officinale…Comme les Grecs, les Romains attribuaient aux plantes des qualités (échauffante, refroidissante, resserrante, relâchante, humidifiante, asséchante…) qui correspondaient aux théories hippocratiques des qualités contraires (chaud/froid, sec/humide) et des humeurs. Les préparations étaient plus ou moins complexes (décoction, macération, infusion, plantes broyées, réduites en poudre, en huiles essentielles, appliquées en cataplasmes, emplâtres, onguents, suppositoires, prises sous forme de gouttes, pastilles, en fumigation, inhalation ou friction...). 

    Si cela ne suffisait pas, le médecin avait recours aux vomitifs et purgatifs comme l’hellébore, voire à la ventouse, au clystère ou aux saignées pour dévier ou évacuer les excès d’humeur. La ventouse (cucurbita) deviendra même l’instrument emblématique du médecin romain. Cette thérapeutique influencera durablement la médecine jusqu’au XVIIIè siècle.

    En dernier lieu, le médecin avait recours à l’acte chirurgical. Les médecins militaires notamment acquéraient une plus grande expérience en soignant les blessures des soldats ou des gladiateurs. On pratiquait des opérations telles que la réduction de fracture ou l’amputation, l’extraction de calculs, de projectiles, la cautérisation ou excision de varices, fistules, hernies, ou encore la cataracte.

    Le domaine de la chirurgie oculaire était particulièrement avancé et Celse (IIè siècle après J.-C.) y consacra un chapitre entier dans son traité (De la médecine (6,7)). Les archéologues ont en outre retrouvé plus de 300 exemplaires de « cachets d’oculiste », ces petites pierres rectangulaires appliquées directement sur les bâtons de collyres pour les yeux, afin d’y imprimer non seulement le nom du fabriquant ou du praticien, mais aussi la composition du médicament et son mode d’utilisation. On retrouve ainsi des substances comme la myrrhe, le pavot, le safran mais aussi des minéraux et métaux (cuivre, fer, or, zinc, plomb, arsenic, manganèse, hématite…).

    Le matériel chirurgical, souvent en bronze, mais parfois en fer, cuivre, os, ivoire, voire or ou argent, était abondant : divers types de scalpels (rassemblés sous le terme générique ferramenta), sonde (specillum), pinces (forceps) ou pincettes (vulsella), crochets (hamulus par exemple pour l’extraction des amydgdales), phlebotomum pour les saignées, scie (serrula) pour les amputations, drains (fistula). Les specula anaux et vaginaux (speculum magnum matricis) étaient parmi les instruments les plus évolués. Les anesthésies étaient à base de plantes (suc de mandragore, pavot, jusquiame…). Toutefois les médecins romains, comme les médecins grecs, ignoraient les antibiotiques et l’asepsie (absence de germes microbiens). Les opérations restaient donc très dangereuses et l’on résistait à les pratiquer.

    Médecine, religion et superstition

    On comprend dès lors que les Romains aient continué à solliciter l’intervention des dieux ! En plus du grand aesculapium (sanctuaire d’Esculape) de l’île Tibérine déjà évoqué, on édifia aussi des temples à Salus, déesse de la Santé des hommes et animaux et fille d’Esculape, et à Minerva medica, dont le temple sur l’Esquilin était réputé. En Gaule, Apollon, père d’Asclépios, pouvait être associé à Sirona (équivalent gaulois d’Hygie) ou et assimilé à des divinités locales guérisseuses, comme Moritasgus.

    Les nombreux ex votos retrouvés (offrandes qui représentent des parties internes ou externes du corps) nous montrent que les Romains demandaient aux dieux la guérison d’une partie du corps par exemple, ou la sauvegarde d’un nouveau-né (ex-voto représentant un enfant emmailloté), une aide à la fertilité… À une époque où le vaccin n’existait pas encore, on cherchait aussi à se défendre du mal en portant autour du cou des amulettes apotropaïques (destinées à repousser le mauvais œil) de formes variées : clochettes, lunules, phallus, ou parfois substances aux propriétés thérapeutiques dans la bulla (pendentif) des enfants. On prêtait enfin à certains minéraux ou certaines couleurs des propriétés thérapeutiques et l’on portait en bague ou pendentif des pierres semi-précieuses (jaspe, hématite, agate, voire pâte de verre) parfois à intailles, gravées d’inscriptions pour augmenter leur valeur magique : citons par exemple Hercule étouffant le lion de Némée, à porter en cas de colique !  

    L’hygiène, indissociable de la santé à Rome

    Même s’ils ne connaissaient pas encore l’existence des bactéries, les Romains se sont préoccupés de la salubrité des villes et en particulier de l’accès à l’eau propre. En témoignent à travers tout l’Empire les nombreuses constructions encore visibles aujourd’hui d’aqueducs, fontaines, égouts, latrines ou bains publics, dont l’accès était gratuit ou bon marché… Soucieux d’offrir à tous la possibilité d’un accès à l’hygiène, les empereurs eux-mêmes firent construire des établissements parfois gigantesques, les thermes, où l’on pouvait à loisir – entre autres activités – se baigner, se laver, se faire masser à l’huile d’olive, épiler ou parfumer… Les thermes de Caracalla que l’on peut encore visiter à Rome, pouvaient ainsi accueillir jusqu’à 1000 visiteurs par jour. On n’utilisait pas de savon, mais le strigile, instrument courbe avec lequel on se raclait la peau. Dans les latrines ou toilettes publiques, bâtiments parfois richement décorés, des égouts passaient sous les sièges et permettaient l’évacuation des eaux sales. On pouvait se nettoyer grâce à une éponge humide attachée au bout d’un bâton. Pour se laver les dents, on ne connaissait pas le dentifrice mais l’anis à mastiquer, les frictions de racines de fenouil, le sel ou encore les décoctions de pavot noir ou de cédrat. Enfin, si l’on a longtemps accusé les canalisations romaines d’être responsables du saturnisme, maladie fréquente dans l’Antiquité romaine, il semble aujourd’hui que cette affection ait été moins causée par le plomb des canalisations que par celui dont on recouvrait la vaisselle pour la protéger de l’oxydation.

    Conclusion

    En conclusion, si la médecine de la Rome antique est par certains aspects très éloignée de la nôtre, force est de constater que certains de ses principes thérapeutiques, en particulier l’insistance sur la conservation de la santé par une alimentation et un mode de vie sains, sont aujourd’hui plus que jamais d’actualité. Le patient était envisagé comme un tout et l’on soignait d’abord sa santé : notre médecine moderne, lorsqu’elle parle de prévention des maladies, ne dit pas autre chose !  

    Ce qu'écrit Plaute : 

     

    MEDICUS

    Dic mihi hoc quod te rogo.

    Album an atrum vinum potas ?

    MENAECHMUS

    Quin tu is in malam crucem ?

    MEDICUS

    Iam, hercle, obceptat insanire primulum.

    MENAECHMUS

    Quin tu me interrogas,

    purpureum panem, an puniceum soleam ego esse an luteum ?

    soleamne esse aveis squamosas, pisceis pennatos ?

    SENEX

    Papae !

    audin' tu ? deliramenta loquitur. Quid cessas dare 

    potionis aliquid prius quam percipit insania?

     

    LE MÉDECIN. Répondez à ma question. Buvez-vous du vin blanc ou du vin rouge ?

    MÉNECHME. La peste soit de vous !

    LE VIEILLARD. Par ma foi, le voilà qui commence à délirer.

    MÉNECHME. Pourquoi ne me demandez-vous pas si d’habitude je mange du pain rouge, ou ponceau, ou jaune ? si je mange des oiseaux à écailles, des poissons à plumes ?

    LE VIEILLARD. Juste ciel ! entendez-vous les extravagances ? Donnez-lui vite une potion avant que l’accès ne soit complet.

     

    Plaute, Les Ménechmes, 913-921, Traduction de E. Sommer

    1. De nombreux os du corps humains ont un nom d’origine latine : le femur (femur, oris, n = la cuisse) le tibia (tibia, ae, f = le tibia, mais aussi au pluriel la flûte) ; le radius (radius, ii, m = la baguette), le cubitus (cubitus, i, m = le coude) …
    2. Le calcul (calculus, i, m) désigne en latin un petit caillou. On le retrouve dans le vocabulaire médical : calcul de la vessie, calcul rénal… Le calcul mathématique vient sans doute de l’utilisation antique des bouliers ou abaques sur lesquels on déplaçait des petites pierres pour apprendre à compter !
    3. Le mot « angine » vient du verbe latin ango, angere (= serrer, étrangler)
    4. Le mot « césarienne » vient du verbe caedo, caedere (= couper, inciser) car une loi (la Lex Caesarea) interdisait l’enterrement de femmes enceintes avant que l’enfant n’ait été excisé. Le terme est souvent associé à tort à la naissance de Jules César.
    5. Le mot « coronavirus » a été créé à partir d’étymologies latines : corona, ae, f (couronne) et virus, i, n (suc, jus, humeur, venin, infection). Le terme évoque la forme du virus « couronné » tel qu’il apparaît au microscope.
    6. Le mot « cancer » vient du latin cancer, cancri, m, le crabe. Hippocrate (460-370 avant J.-C.) compara la forme arrondie et comme entourée de pattes d’une tumeur à celle de l’animal (en grec καρκίνος, karkinos, à l’origine du mot « carcinome »). Le médecin romain Galien (130-201 après J.-C.) reprit la même comparaison en latin (« De la méthode thérapeutique à Glaucon, II).

      Voir aussi sur Odysseum :

      Voir aussi : 

      En deux livres :

      • La médecine à Rome, Jean-Marie André, Tallandier, 2006
      • La santé du Prince, sous la direction de Anne Gangloff et Brigitte Maire, Millon Horos, Juin 2020

      Pistes pour aller plus loin :

      • La diététique et l’alimentation dans l’Antiquité
      • Le culte d’Asklepios 
      • Bains et thermes à Rome
      • Pratiques magiques
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