Hymne à Déméter. Prolongements iconographiques 

A. L’enlèvement de Perséphone (ou Proserpine) :

- L’enlèvement de Perséphone, cratère à volutes apulien à figures rouges, vers 340 av. J.-C., cercle du peintre de Darius, Antikensammlung, Berlin :

- L’enlèvement de Proserpine, Le Bernin, 1621-1622, Galerie Borghèse, Rome :

- L’enlèvement de Proserpine, Rembrandt, environ 1631, Gemäldegalerie, Berlin :

B. L’iconographie du narcisse : (à partir des ressources patrimoniales de Besançon)

1. Ouvrages de la Bibliothèque d’Étude et de Conservation :

a. Hortus sanitatis (1491, Mainz, Jacob Meydenbach) : Tractatus de herbis

Le narcisse © Bibliothèque municipale de Besançon, Inc. 324, U3r°

La représentation de la plante intègre une composante mythologique : en effet, de chaque périanthe émerge une figure humaine. L’image rappelle ainsi au lecteur l’origine du nom du narcisse, en référence à l’histoire du jeune homme métamorphosé en plante pour être tombé amoureux de lui-même.

b. Tractatus medicamentorum simplicium ex regno animali, vegetabili et minerali depromptorum, quorum nomina, descriptiones, virtutes, praeparationes et usus in medicina, descripta et picta, Claude-Nicolas Billerey (1748-1749) : XVIII^e, l’âge d’or des sciences naturelles

Le narcisse (Narcissus sylvestris) © Bibliothèque municipale de Besançon, Ms 470-471, Tomus primus, f. 204

Narcissus incomparabilis © Muséum d’Histoire Naturelle de Besançon, Herbier Contejean : BESA003960 

3. Musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Besançon :

Pierre-Joseph Redouté, Bouquet de fleurs : narcisses hybrides et pensées (inv. 2208) © Besançon, Musée des Beaux-arts et d’Archéologie – Photographie P. Guenat