LE PERICULOCULUS Le bestiaire fabuleux

Je manipule le nouveau lexique

Il était une fois un oculiste dont la beauté était incomparable. Ses yeux étaient d’un bleu azur. Un jour, à ses risques et périls, il fut le témoin oculaire d’une dangereuse aventure.

Il se promenait et vit, au détour d’un sentier, un chevalier mécontent qui faisait les gros yeux et qui l’aurait sûrement tué s’il ne s’était pas jeté dans un buisson. Il appréciait la dangerosité de ce moment. Le chevalier, quant à lui, avait une monture aux magnifiques œillères en or. Il fut attaqué par des bandits. Un rude combat s’engagea. Notre oculiste n’y prit pas part mais par un sortilège que personne ne sut expliquer vola, bien que cela fût périlleux, les œillères en or sans que le chevalier ne s’en rendît compte et partit retrouver sa famille.

Son origine latine est la suivante : periculum (le danger) /  oculus (œil)

Le  Périculoculus est constitué d’une tête de chouette aux plumes grises, d’un coup de cheval aux poils blancs, d’ailes et de griffes d’aigle qui pourraient trancher la tête et d’un corps de chien.  Il se caractérise par ses yeux bleus perçants.

 

Description

Le Périculoculus se reproduit en décembre avec une femelle. Il peut faire jusqu’à dix petits. Le  Périculoculus peut avoir jusqu'à trois compagnes. Il élève ses petits jusqu'à ce qu’ils aient atteint l’âge de survivre tout seuls. Celui-ci apprend à ses petits comment survivre et voler. Il habite dans les zones sèches et vastes comme les déserts. Le Périculoculus est carnivore, il mange principalement des petits animaux comme les écureuils, des lapins… Souvent, il mange des fruits. Il parle le latin, le grec et une langue ancienne de son espèce. Il est agressif mais il peut être parfois doux et sage. Ses rapports avec l’Homme sont assez violents. Étant un animal très rare, de nombreux chasseurs essayent de le tuer pour le revendre. Son niveau de dangerosité est très élevé.

 

Légende

Cette histoire se passa pendant l’Antiquité. Un jour, un homme appelé Horcere, bûcheron de son métier, coupa un arbre portant des pommes d’or. Cet arbre appartenait à Hadès. Horcere partit vendre les pommes et le bois au marché. Le soir, quand il rentra, sa femme l’attendait, impatiente de savoir si le bois s’était bien vendu. Son mari lui répondit fièrement que le bois s’était vendu comme des petits pains. Hadès, en colère, chercha la personne qui avait coupé son arbre. Au village, tous les habitants racontaient que Hadès était en colère. Horcere ne fit pas attention et continua de vendre ses pommes d’or. Quand Hadès apprit que quelqu’un vendait des pommes d’or, sa colère fut telle qu’elle aurait fait fuir un village tout entier. Hadès demanda aux habitants qui était celui qui avait osé vendre ses pommes d’or. On lui répondit que c’était Horcere. Tout le village racontait que Horcere avait provoqué la colère d’Hadès en coupant l’arbre du dieu. Hadès pour punir Horcere demanda à un Périculoculus  de détruire toute la forêt afin d’empêcher le vol de ses pommes. Et c’est ce que fit l’animal ! Il détruisit la forêt si violemment qu’on entendit les arbres tomber jusqu’au village. Quand les habitants virent qu’il ne restait plus aucun arbre, ils chassèrent Horcere et sa femme du village les accusant du malheur. Depuis ce jour-là, on dit que le  Périculoculus est au service d’Hadès et qu’il a la force de détruire une forêt ou même un village tout entiers.

Je deviens savant en lexicologie !

Les deux éléments qui composent ma créature sont le danger et l’oeil.

Les mots qui ont un rapport avec danger (periculum en latin) sont : dangereux, dangerosité, péril, périlleux.

Les mots qui ont un rapport avec œil (oculus en latin) sont : les yeux, œillet, œillère, oculiste, oculaire.

 

Je retiens le sens de deux expressions : « faire les gros yeux »  et « à ses risques et périls ».

Je manipule le nouveau lexique

Il était une fois un oculiste dont la beauté était incomparable. Ses yeux étaient d’un bleu azur. Un jour, à ses risques et périls, il fut le témoin oculaire d’une dangereuse aventure.

Il se promenait et vit, au détour d’un sentier, un chevalier mécontent qui faisait les gros yeux et qui l’aurait sûrement tué s’il ne s’était pas jeté dans un buisson. Il appréciait la dangerosité de ce moment. Le chevalier, quant à lui, avait une monture aux magnifiques œillères en or. Il fut attaqué par des bandits. Un rude combat s’engagea. Notre oculiste n’y prit pas part mais par un sortilège que personne ne sut expliquer vola, bien que cela fût périlleux, les œillères en or sans que le chevalier ne s’en rendît compte et partit retrouver sa famille.

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