Mythes et déchirements

 

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Option LCA  spécialité LLCA 1re

Méditerranée : d'une rive à l'autre

Notes

1. Amin Maalouf, discours de réception à l’Académie française, 14 juin 2002.

2. Tahar Ben Jelloun, in Le Monde diplomatique, mai 2007.

3. Amin Maalouf, cité par Najoie Assaad, « Une mutation linguistique : le cas d’Amin Maalouf », Cahiers de l’AIEF, 2004, n° 56.

4. Kateb Yacine, Le poète comme un boxeur, entretiens 1958-1989, Paris, Seuil, 1994.

5. Assia Djebar, in Marguerite Le Clézio, « Assia Djebar : Ecrire dans la langue adverse », Contemporary French Civilization, 1985.

6. Malika Mokeddem in Ruth Grosrichard, « Au Maghreb, le français pour s’affirmer », Le Monde, 17 mai 2016.

7. Entretien avec Kamel Daoud, par Mohammed Aïssaoui, « Kamel Daoud, l’invité surprise des prix littéraires », Le Figaro, 16 octobre 2014.

8. Entretien avec Kamel Daoud, Assemblée parlementaire de la francophonie, septembre 2014.

9. « Connais-tu le pays des citronniers en fleurs / Et des oranges d’or dans le feuillage sombre / Et des brises soufflant doucement du ciel bleu / Du myrte silencieux et des hauts lauriers droits ? » extrait de « La chanson de Mignon » in Goethe, Les années d’apprentissage de Wilhelm Meister, 1795-96.

Le poids de l’influence occidentale sur le pourtour méditerranéen de manière générale, et tout particulièrement sur les pays colonisés, est l’élément déterminant des relations inter-méditerranéennes au XXe siècle et la littérature en est bien évidemment imprégnée. C’est dans ce contexte que va se développer une littérature du sud de la Méditerranée, avec des écrivains non-européens qui parlent de leur pays et de leurs relations à l’Occident : par un nouveau retournement, le point de vue est inversé par rapport aux textes littéraires du XIXe siècle qui, malgré les nuances déjà vues, demeuraient des regards occidentaux. Mais l’émergence de ces voix nouvelles s’inscrit toujours dans le creuset méditerranéen, espace à la fois mythique et déchiré entre deux rives.

  • Entre deux rives

Que nous disent ces voix d’écrivains ?

D’abord, l’écartèlement entre les deux rives de la Méditerranée, entre deux cultures, la culture d’origine et la culture occidentale. Ce qu’évoque Naguib Mahfouz, prix Nobel de littérature (1988), dans le dernier volume d’une trilogie qui décrit le basculement de l’Égypte vers la modernité (1920-1945). Il caractérise l’un de ses personnages, Kamal, figure d’intellectuel tolérant et observateur nostalgique des transformations de la société égyptienne, comme « le type de l’Oriental tiraillé entre l’Orient et l’Occident, qui à force de tourner sur lui-même en attrape le vertige ! »

La même dualité est exprimée par Amin Maalouf, originaire du Liban, mais sur un mode bien différent, dans une recherche de complémentarité au-delà des conflits :

« J’apporterai avec moi tout ce que mes deux patries m’ont donné : mes origines, mes langues, mon accent, mes convictions, mes doutes, et plus que tout peut-être mes rêves d’harmonie, de progrès et de coexistence. Ces rêves sont aujourd’hui malmenés. Un mur s’élève en Méditerranée entre les univers culturels dont je me réclame. Ce mur, je n’ai pas l’intention de l’enjamber pour passer d’une rive à l’autre [...], mon ambition est de le saper, et de contribuer à le démolir. Telle a toujours été ma raison de vivre, ma raison d’écrire. »1

Pour les écrivains de culture arabe, la première ligne de fracture se joue dès l’école, entre deux langues, la langue maternelle et la langue européenne (française ou anglaise, le plus souvent) - cela nous renvoie à la partition entre le nord et le sud de la Méditerranée définie par le linguiste Louis-Jean Calvet. Ces écrivains ont souvent choisi de s’exprimer dans la langue du pays colonisateur, notamment le français, avec des attitudes très différentes face à une situation de bilinguisme contraint, car imposé par les circonstances historiques et politiques. La relation de dualité linguistique est parfois vécue comme un enrichissement, parfois comme un déchirement.

Pour Tahar Ben Jelloun (né en 1947), Marocain, le bilinguisme est un apport supplémentaire à l’écriture :

« Pourquoi la cave de ma mémoire où habitent deux langues ne se plaint jamais ? Les mots y circulent en toute liberté et il leur arrive de se faire remplacer ou supplanter par d’autres mots sans que cela fasse un drame. [...] Oui, il m’arrive de céder à une errance dans l’écriture comme si j’avais besoin de consolider les bases de mon bilinguisme. Je fouille dans cette cave et j’aime que les langues se mélangent, non pas pour écrire un texte en deux langues, mais juste pour provoquer une sorte de contamination de l’une par l’autre. » 2

Même attitude chez Amin Maalouf (né en 1949) :

« Il me semble que les deux langues, le français et l’arabe, sont constamment présentes dans mon oreille au moment où j’écris. [...] Pour résumer, je suis persuadé que chacune des deux langues influe sur l’autre. »3

En revanche, Kateb Yacine (1929-1989), jeune adulte au moment de la guerre d’Algérie, considère la langue française comme le « butin de guerre » des Algériens :

« J’écris en français pour dire aux Français que je ne suis pas Français. »4

La relation à la langue du pays colonisateur est complexe, la langue « étrangère » étant à la fois vécue comme imposée de l’extérieur et, paradoxalement, comme émancipatrice : c’est la langue qui permet d’accéder aux études supérieures, c’est la langue de la promotion sociale – ce fut le cas, notamment, d’Assia Djebar (1936-2015), écrivain d’origine algérienne, première femme maghrébine à entrer à l’École Normale Supérieure et premier écrivain d’un pays du Maghreb élu à l’Académie française. Pour les femmes en particulier, la langue européenne peut être la langue de la liberté, ce qu’Assia Djebar avait exprimé par cette très belle formule :

« C’était comme si soudain la langue française avait des yeux, et qu’elle me les ait donnés pour voir dans la liberté… » 5

Dans la même tonalité, on pourrait également citer Vénus Khoury-Ghata (poète libanaise), Andrée Chédid (poète et romancière d’origine libano-égyptienne) ou la romancière algérienne Malika Mokeddem qui évoque la fonction libératrice du français pour les femmes musulmanes :

« Mon enfance et mon adolescence n’auraient été qu’une infernale et interminable réclusion sans la merveilleuse connivence de cette langue. »6

Cette critique implicite de la société musulmane à travers l’usage de la langue est confirmée par les propos de Kamel Daoud (né en 1970, après l’indépendance de l’Algérie) : « La langue arabe est piégée par le sacré, par les idéologies dominantes. On a fétichisé, politisé, idéologisé cette langue. »7 Et il ajoute, en se démarquant du « butin de guerre » de Kateb Yacine, dont une génération le sépare :

« La langue française est pour moi un « bien-vacant » en Algérie. (…) C’est un territoire de libération, et pas de « colonisation » contrairement à mes aînés qui l’ont vécu ou hérité dans la contrainte, la violence ou la passion. »8

Cette forme de réappropriation est d’autant plus symbolique chez Kamel Daoud qu’elle se concrétise, qu’elle s’incarne dans l’écriture du roman Meursault, contre-enquête, dans lequel l’écrivain répond à L’Étranger de Camus en donnant la parole à l’Arabe tué par Meursault, c’est-à-dire en inversant le point de vue. Il explique sa démarche au début du livre :

« C’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai appris à parler cette langue et à l’écrire ; pour parler à la place d’un mort, continuer un peu ses phrases. Le meurtrier est devenu célèbre et son histoire est trop bien écrite pour que j’aie dans l’idée de l’imiter. C’était sa langue à lui. C’est pourquoi je vais faire ce qu’on a fait dans ce pays après son indépendance : prendre une à une les pierres des anciennes maisons des colons et en faire une maison à moi, une langue à moi. »

Kamel Daoud, Meursault, contre-enquête (2014)

Beaucoup de changements donc au sud de la Méditerranée avec l’émergence d’écrivains qui revendiquent leur identité culturelle et nous livrent sur leurs pays et leurs sociétés une parole directe, soucieuse d’une réalité parfois brutale, en tous cas débarrassée des « préconstruits » et des intercesseurs occidentaux.

  • La permanence du rêve

Mais la littérature reflète, elle aussi, la coexistence paradoxale de l’unité et de la diversité que soulignait Edgar Morin (voir ci-dessus) : parallèlement à l’écriture des déchirements, persistent des courants littéraires qui véhiculent le topos du rêve méditerranéen, creuset mythique des civilisations.

Un premier courant, non plus orientaliste à proprement parler, mais plutôt « orientalisé », se prolonge dans une littérature teintée d’exotisme, souvent à caractère historique, avec les romans de Gilbert Sinoué (Avicenne ou la route d’Ispahan, L’Égyptienne), Kénizé Mourad (De la part de la princesse morte), Jean-Christophe Rufin (L’Abyssin, Sauver Ispahan), Amin Maalouf (Samarcande, Le rocher de Tanios, Léon l’Africain), etc. L’Orient fait toujours rêver, surtout mis à distance par l’évocation du passé qui permet de jouer avec l’imaginaire et de reconstituer les décors des Mille et une nuits.

Dans ce survol des livres « orientalisés », une place à part doit être faite aux romans de Mathias Énard. L’Orient est au cœur de son œuvre qui fait le tour de la Méditerranée en évoquant tout à tour Constantinople, Tanger, le Proche-Orient, l’Iran, la Syrie. Mais Mathias Énard est lui-même un Occidental « orientalisé », spécialiste des langues arabe et persane, traducteur d’ouvrages écrits dans ces langues. Loin du syndrome de l’orientalisme stéréotypé, bien au contraire, l’écrivain évoque les relations entre l’Orient et l’Occident sous des facettes aussi diverses que surprenantes : historique avec Parle-leur de batailles, de rois et d’éléphants, politique avec Zone, sociétale avec Rue des voleurs, culturelle et même érudite avec Boussole, son dernier ouvrage consacré aux influences musicales entre l’Orient et l’Occident.

Un second courant littéraire, apparu dès le XVIIIème siècle avec les « Grands Tours » effectués par les jeunes gens pour parfaire leur éducation, célèbre une autre forme de rêve que j’appellerais le mythe méditerranéen. Moins spécifiquement marquée par l’influence orientale, cette mythologie magnifie les vestiges du monde gréco-romain tout en étant imprégnée d’un rapport physique à la nature. Entre autres exemples, ces thèmes, déjà présents dans « La chanson de Mignon »9, écrite par Goethe après son périple en Italie, sont repris par Nerval sous la forme brève du sonnet dans un poème des Chimères, « Delfica », magnifique exemple de reconstruction subjective du mythe méditerranéen, fait d’un mélange de connotations sensorielles (couleurs, parfums), d’un substrat de références à l’Antiquité et de syncrétisme religieux :

La connais-tu, Dafné, cette ancienne romance,
Au pied du sycomore, ou sous les lauriers blancs,
Sous l’olivier, le myrte, ou les saules tremblants,
Cette chanson d’amour qui toujours recommence ?
Reconnais-tu le temple au péristyle immense,
Et les citrons amers où s’imprimaient tes dents,
Et la grotte, fatale aux hôtes imprudents,
Où du dragon vaincu dort l’antique semence ?
Ils reviendront, ces Dieux que tu pleures toujours !
Le temps va ramener l’ordre des anciens jours ;
La terre a tressailli d’un souffle prophétique …
Cependant la sibylle au visage latin
Est endormie encor sous l’arc de Constantin
Et rien n’a dérangé le sévère portique.

Gérard de Nerval, Les Chimères, « Delfica » (1854)

Le mythe méditerranéen est revisité dans la littérature du XXe siècle, avec une insistance particulière sur la nature, c’est-à-dire sur un mode à la fois plus païen, plus physique et plus violent - comme si l’excès des sensations préfigurait les forces vives des ruptures à venir dans la seconde moitié du siècle. Albert Camus évoque ainsi l’Algérie de sa jeunesse :

« Au printemps, Tipasa est habitée par les dieux et les dieux parlent dans le soleil et l’odeur des absinthes, la mer cuirassée d’argent, et le ciel bleu écru, les ruines couvertes de fleurs et la lumière à gros bouillons dans les amas de pierres. À certaines heures, la campagne est noire de soleil. Les yeux tentent vainement de saisir autre chose que des gouttes de lumière et de couleurs qui tremblent au bord des cils. L’odeur volumineuse des plantes aromatiques racle la gorge et suffoque dans la chaleur énorme. »

Albert Camus, Noces (1939)

On trouve, sur un mode plus épuré, la même identification des paysages méditerranéens à la mer et à une nature emblématique dans Le dictionnaire amoureux de la Grèce de Jacques Lacarrière, qui cite le poète Odysséas Élytis (encore un prix Nobel de littérature, en 1979) : « Décomposez la Grèce et vous verrez qu’il ne restera pour finir qu’un olivier, une vigne et un bateau. »

Cette mise en lumière d’une sorte de quintessence sensuelle et symbolique renvoie aussi à la notion d’origine et, en jouant sur l’homophonie des termes, à l’idée matricielle de la mer / mère Méditerranée (titre d’un ouvrage de Dominique Fernandez). Figure maternelle et maternante développée par le poète et romancier Erri De Luca en rappelant tous les éléments, physiques, intellectuels, culturels qui ont fondé la civilisation méditerranéenne :

« Cette mer Méditerranée de laquelle nous avons tout reçu, les histoires, les philosophies, la géométrie, l’astronomie, le théâtre, la poésie, les religions et le monothéisme, même la nourriture : le blé, l’huile, le vin qui nous sont arrivés par la mer. Nous sommes les héritiers de cette civilisation commune de la Méditerranée qui a tout donné à l’Europe. »

Erri De Luca, interview juillet 2015

Nous sommes donc avec la Méditerranée au cœur d’un mythe fondateur de civilisations plurielles, marquées par les circulations des hommes, des marchandises, des idées qui ont fait la vie des peuples qui l’entourent. Mais cette Méditerranée, dont Paul Valéry disait qu’elle était « une machine à faire de la civilisation » - nous dirions plutôt « des » civilisations - est aussi, de nos jours, une mer tragique.

  • Les tragédies contemporaines

Un parcours littéraire autour de la Méditerranée ne peut ignorer les conflits qui déchirent le Moyen Orient et que l’on retrouve dans des romans contemporains : Amin Maalouf évoque les bouleversements du Liban dans un livre au titre symbolique Les Désorientés, que l’on peut entendre comme « ceux qui ont perdu l’Orient » et « ceux qui ont perdu leurs repères » ; cette guerre du Liban, Sorj Chalandon la fait vivre dans la violence au quotidien avec son roman Le Quatrième mur, qui raconte la tentative utopique et désespérée de monter Antigone d’Anouilh avec des acteurs de toutes les nationalités et religions impliqués dans la guerre israélo-palestinienne.

Encore plus proche de nous, une autre tragédie contemporaine se joue entre les rives de la Méditerranée, celle des naufrages de bateaux de réfugiés : par un nouveau renversement, c’est le « désir d’Occident » qui conduit des milliers de personnes à traverser la mer de l’est vers l’ouest au péril de leur vie. Dans un beau récit intitulé À ce stade de la nuit, Maylis de Kerangal évoque l’un de ces drames. Avec une écriture d’une parfaite sobriété, elle entrecroise dans le récit, autour du nom de Lampedusa – nom de l’auteur du Guépard et nom d’une île –, les références à une Sicile fictive (le roman et le film) et la violence de la réalité :

[Début du récit]

« Je ne réagis pas aussitôt à la voix correctement timbrée qui, inaugurant le journal après les douze coups de minuit, bégaye la tragédie sinistre qui a eu lieu ce matin, je perçois seulement une accélération, quelque chose s’emballe, quelque chose de fébrile. Bientôt un nom se dépose : Lampedusa. (…)

Je rassemble et organise l’information qui enfle sur les ondes, bientôt les sature, je l’étire en une seule phrase : un bateau venu de Lybie, chargé de plus de cinq cents migrants, a fait naufrage ce matin à moins de deux kilomètres des côtes de l’île de Lampedusa ; près de trois cents victimes seraient à déplorer. »

[Fin du récit]

J’ai su que Lampedusa était le nom d’une île il y a une vingtaine d’années, lors des premières arrivées de migrants dans son port et des premiers naufrages dans la zone. À l’époque, ce nom était pour moi celui de Burt Lancaster, celui d’un prince, celui d’un monde qui sombre, celui d’un écrivain, celui du mois d’août, celui d’un enfant. (…) Étrangement, le toponyme insulaire n’avait encore jamais recouvert le nom de fiction qui avait fini par sédimenter en moi – ce nom de légende, ce nom de cinéma -, mais ce matin, matin du 3 octobre 2013, il s’est retourné comme un gant, Lampedusa concentrant en lui seul la honte et la révolte, le chagrin, désignant désormais un état du monde, un tout autre récit. »

Maylis de Kerangal, À ce stade de la nuit (2015)

Ce telescopage de la culture et du drame humain, c’est aussi ce qui résume notre relation à la Méditerranée, chargée du poids de l’histoire, faite d’un mélange de civilisation et de barbarie, qui nous concerne autant dans nos origines que dans notre présent.

CONCLUSION

De ce parcours en tous sens dans le temps et dans l’espace méditerranéen, il reste des images aux couleurs incandescentes, des parfums entêtants, des histoires souvent violentes, un foisonnement fascinant de pensées, de mots, d’émotions.

Berceau / tombeau de civilisations, la Méditerranée, porteuse d’unité et de rivalités, concentre une part de l’histoire de l’humanité, dans ses aspirations et ses échecs :

« La Méditerranée a toujours été ce creuset où ce sont des rencontres, des échanges qui pourraient se faire - l’or de la pensée enfin vraie si obstinément désirée et si constamment trahie par la société humaine. »

Yves Bonnefoy, Les Poètes de la Méditerranée (2010), Préface

 

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Méditerranée : d'une rive à l'autre

Notes

1. Amin Maalouf, discours de réception à l’Académie française, 14 juin 2002.

2. Tahar Ben Jelloun, in Le Monde diplomatique, mai 2007.

3. Amin Maalouf, cité par Najoie Assaad, « Une mutation linguistique : le cas d’Amin Maalouf », Cahiers de l’AIEF, 2004, n° 56.

4. Kateb Yacine, Le poète comme un boxeur, entretiens 1958-1989, Paris, Seuil, 1994.

5. Assia Djebar, in Marguerite Le Clézio, « Assia Djebar : Ecrire dans la langue adverse », Contemporary French Civilization, 1985.

6. Malika Mokeddem in Ruth Grosrichard, « Au Maghreb, le français pour s’affirmer », Le Monde, 17 mai 2016.

7. Entretien avec Kamel Daoud, par Mohammed Aïssaoui, « Kamel Daoud, l’invité surprise des prix littéraires », Le Figaro, 16 octobre 2014.

8. Entretien avec Kamel Daoud, Assemblée parlementaire de la francophonie, septembre 2014.

9. « Connais-tu le pays des citronniers en fleurs / Et des oranges d’or dans le feuillage sombre / Et des brises soufflant doucement du ciel bleu / Du myrte silencieux et des hauts lauriers droits ? » extrait de « La chanson de Mignon » in Goethe, Les années d’apprentissage de Wilhelm Meister, 1795-96.

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