Lire et interpréter la tragédie en classe

 ODYSSEUM-ÉDUSCOL propose chaque mois un numéro spécial programme collège : enseignement de complément ; lycée enseignement optionnel et de spécialité, traitant d’une thématique forte qui occupera durant le mois sa home page. 

  • À chaque fois, à l’aide d’une carte mentale, comme ci-dessous, apparaissent les grandes entrées du programme en lien avec les dossiers et les articles présentés dans ce numéro spécial tragédie. 
  • Une passerelle collège - lycée est ainsi ménagée, proposant pour le collège des exercices et des analyses spécifiques sur la thématique choisie, de manière à permettre de travailler dans un continuum pédagogique.
  • Deux dossiers pour ce numéro spécial ce mois-ci; ils ont pour titre :
  •  Le théâtre de la catastrophe : les Tragiques antiques, Lagarce, Bond, regards croisés
  • Lire et interpréter la tragédie en classe.

Depuis les trois poètes tragiques athéniens, Eschyle, Sophocle et Euripide, le théâtre est chargé de « représenter », les choix fondamentaux de notre culture, la réplique collective la plus appropriée aux mystères du monde et à ses catastrophes. Que faire, que dire après la catastrophe ? Quelles réponses ? Depuis Les Perses d’Eschyle, plus précisément depuis la presque première des tragédies de guerre, il s’est agi de représenter les perdants, la plainte, et de réfléchir sur la défaite et l’horreur des vaincus, plus que sur les triomphes des vainqueurs. Réfléchir sur la catastrophe et la tragédie est un acte éminemment théâtral, un acte d’écriture aussi. 

Conformément aux nouveaux programmes de LCA et de LLCA, cette thématique Lire et interpréter la tragédie en classe a été pensée au travers d’une confrontation entre l’hier et l’aujourd’hui, entre les Tragiques antiques, Bond et Lagarce. Mireille Herbstmeyer, comédienne et co-fondatrice du Théâtre de la Roulotte avec Jean-Luc Lagarce, évoque ainsi la passion de l’auteur de Juste la fin du monde pour les œuvres grecques antiques : « Lui, avec un appétit d’ogre, il dévore les Grecs et nous sert, sur un plateau, des adaptations de l’Odyssée ou des Atrides… Rien que ça ! » (Hommage à Jean-Luc Lagarce à Théâtre Ouvert le 26 mars 2007). Inlassablement dans Juste la fin du monde, précisément, il a cherché comme eux, malgré la catastrophe annoncée, à cerner l’identité propre, le caractère unique d’un être humain, car s’il y eut une divinité essentielle à ses yeux ce fut bien celle de la vie.

Ce numéro spécial sur la tragédie est aussi un hommage à notre si généreux et si talentueux compagnon de route, Christian Biet, qui nous a quittés l'an dernier : on trouvera ici plusieurs de ses réflexions magistrales. Que soient particulièrement remerciés aussi Florence Dupont, Évelyne Ertel, Pierre Judet de la Combe, Georges Forestier, Pierre Letessier et Jean-Claude Lallias, pour leurs passionnantes contributions.

En lien avec les programmes du collège et du lycée 

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