Héraclès - Hercule, héros de la mythologie gréco-romaine Le héros aux douze travaux

Comme le Soleil, Héraclès porte l'aurore et la nuit ceinte autour de sa tête, avançant à travers ses douze travaux de l'orient vers l’occident. Le nom d'Héraclès, signifie la gloire d’Héra. Et  dans Héra,  l'on retrouve bien le vieux nom indo-européen de l'année qui apparaît aussi dans l'anglais year ou l'allemand Jahr. On a ainsi naturellement identifié les douze travaux d'Héraclès à la "conquête" des douze mois de l'année, et, de là, Héraclès lui-même au Soleil dans sa traversée du Zodiaque.

Les douze travaux d’Héraclès :

  • Le Lion de Némée.
  • L'Hydre de Lerne.
  • La Biche de Cérynie.
  • Le sanglier d'Érymanthe.
  • Les écuries d'Augias.
  • Les oiseaux du lac Stymphale.
  • Le Taureau  crétois.
  • La capture des juments de Diomède.
  • La ceinture de la reine Hippolyte.
  • Les boeufs de Géryon.
  • Le chien Cerbère.
  • Les pommes d’or du Jardin des Hespérides.

 

À l’origine, Héraclès, fils de Zeus et d’Alcmène, qui l'engendra après avoir pris l'apparence d’Amphitryon, se nomme Alcide (Le fort), du nom de son grand-père Alcée. Plus tard Apollon, par la médiation de la Pythie, lui impose le nom mystique d'Héraclès — littéralement : "la gloire d'Héra", en prévision des épreuves que l'épouse de Zeus va lui imposer et qui doivent servir la gloire de la déesse.

Ce sont d’abord les deux serpents qu’elle lance à l’assaut du berceau du nouveau né, qui parvient cependant à les étouffer. Plus tard, Héraclès tue son maître de lyre, et est exilé. Après une période de trêve relative, le héros dans une crise de démence que provoque Héra, massacre sa femme Mégara (la fille du roi Créon, qu’il avait épousée), et ses enfants. La Pythie de Delphes, pour qu’il expie ce crime, lui ordonne de se rendre à Tirynthe, où le roi Eurysthée exige de lui les célèbres douze travaux.

Lors de son travail le plus difficile « ramener des enfers le chien Cerbère qui en barre l’accès », il délivre Thésée et promet à Méléagre d’épouser sa soeur, Déjanire. Plus tard Déjanire, qui a été abandonnée par Héraclès pour Iolè, offre à ce dernier une tunique qu’elle a trempée dans le sang du centaure Nessus pensant qu’il s’agissait là d’un philtre d’amour. Héraclès brûle déjà sous le poison qui s’est infiltré sous sa peau : il gravit le mont Oeta, accompagné de son ami Philoctète et dresse sur ce mont un bûcher pour s'y jeter. Philoctète accepte difficilement d'y mettre le feu. Héraclès lui donne pour le récompenser son arc et  ses flèches. Cette purification par le feu est  en effet nécessaire, pour qu'il puisse devenir un immortel et s'accomplir pleinement comme le fils de Zeus. Le feu du bûcher libère Héraclès de sa condition humaine et des éléments mortels en lui qu'il tenait de sa mère Alcmène. Il est emporté vers l'Olympe où il épousera Hèbè, déesse de la Jeunesse. Le "héros-dieu"  comme le nomme Pindare (Néméenne, III, 22), après une vie de hauts faits et de souffrances connaît enfin l’apothéose.

Héraclès, le plus connu des héros grecs, est célèbre pour son courage, sa force, sa compassion et son caractère généreux, aussi grand dans ses bienfaits que dans ses excès. Invoqué souvent sous le nom d'alexikakos, celui qui détourne les maux, il incarne l'être qui agit pour le bien des hommes. Les Grecs se souviennent de cette double dimension du héros-dieu, et lui offrent leurs sacrifices, nous dit Hérodote, tantôt selon le rituel héroïque, tantôt selon le rituel divin, (II, 44). Dans la lutte contre les Géants, il aide les Immortels et combat aux côtés d'Athéna en tant qu'humain, car les dieux face aux géants, leurs rivaux qui veulent eux aussi l'immortalité, ont besoin d'un humain à leurs côtés. On le surnommera ainsi "Tueur de géants" (Sophocle, Trachiniennes, 1058-1059). Incarnant les plus hautes vertus humaines, il devient un modèle universel d'humanité et un exemple édifiant chez Isocrate par exemple (Éloge d'Hélène 23-24).

Les Stoïciens et les Cyniques en font un personnage emblématique, et Épictète dans ses Entretiens voit  dans la double filiation d'Héraclès, à la fois fils de Zeus et d'Amphitryon, le symbole de la filiation humaine mais aussi divine de l’homme. Héraclès est parfois assimilé à Chronos, notamment chez les stoïciens : Sénèque dans Des Bienfaits (IV 7, 8). explique en effet que le Dieu des Stoïciens peut aussi être appelé Hercule, et met en rapport la destruction de l'univers par le feu à la fin de la "grande année" dans la théorie stoïcienne, avec le bûcher dressé sur le sommet de l'Oeta où brûle Héraclès.

La prière d'un disciple d'Orphée à Héraclès :

La tête ceinte de l’aurore et de la nuit noire 

Tu traverses tes douze travaux glorieux qui s'étirent de l’orient à l’occident (…)

Viens vite, ô Bienheureux, porter remède à nos souffrances

De ta main brandissant une massue, chasse les douleurs cruelles,

et de tes flèches ailées éloigne la dure mort.

Hymne à Héraclès, Recueil de Pergame 12. Traduction P. C.

Comme le Soleil, Héraclès porte l'aurore et la nuit ceinte autour de sa tête, avançant à travers ses douze travaux de l'orient vers l’occident. Le nom d'Héraclès, signifie la gloire d’Héra. Et  dans Héra,  l'on retrouve bien le vieux nom indo-européen de l'année qui apparaît aussi dans l'anglais year ou l'allemand Jahr. On a ainsi naturellement identifié les douze travaux d'Héraclès à la "conquête" des douze mois de l'année, et, de là, Héraclès lui-même au Soleil dans sa traversée du Zodiaque.

Les douze travaux d’Héraclès :

  • Le Lion de Némée.
  • L'Hydre de Lerne.
  • La Biche de Cérynie.
  • Le sanglier d'Érymanthe.
  • Les écuries d'Augias.
  • Les oiseaux du lac Stymphale.
  • Le Taureau  crétois.
  • La capture des juments de Diomède.
  • La ceinture de la reine Hippolyte.
  • Les boeufs de Géryon.
  • Le chien Cerbère.
  • Les pommes d’or du Jardin des Hespérides.

 

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